San Telmo est un quartier de Buenos Aires assez branché et apprécié des touristes où se côtoient des maisons témoignant d'une époque plus faste et des petits immeubles modestes réhabilités (les conventillos); il est un peu tôt et les boutiques d'antiquaires, d'objets natifs et plus ou moins typiques sont encore fermées.
Vers midi
un taxi nous amène à l'aeroparque Newsbury qui est l'aéroport des vols internes, ou nous apprenons que notre avion pour Iguazu est retardé de 3 heures au moins....Ce n'est donc que sur le coup de 20 heures que nous arriverons
à notre hôtel.
L'hôtel La Sorgente est charmant : une petite piscine et une chambre agréable bien qu'un peu bruyante en raison du bruit des fruits d'un arbre qui tombent
sur le toit en tôle au dessus de notre tête. Mais après avoir signalé le dérangement, nous constatons, la nuit suivante, que l'arbre fautif a été largement élagué.
Nous consacrons la journée à la visite des chutes d'Iguazu côté Argentin. Pourquoi côté argentin ? parce qu'elles se situent sur le rio Iguazu qui est un affluent du
Parana et sont à la frontière entre l'Argentine et le Brésil. Et l'accès peut donc se faire de chaque côté. Les deux pays peuvent ainsi profiter de la manne touristique.
A l'arrivée sur le site (qui se trouve à une douzaine de kilomètres de la ville), une surprise nous attend : une longue file d'attentes pour embarquer sur le petit train qui permet de rejoindre les passerelles d'accès aux chutes. Pas moyen d'y échapper : normalement leur accès est possible à pied mais deux pumas rôdent -paraît-il- dans les environs et les sentiers sont fermés. Tout le monde doit donc prendre le petit train : une heure et demi d'attente...😲.
Enfin nous accédons aux différents niveaux de passerelles : sentier supérieur, sentier inférieur puis à nouveau petit train pour aller à la Garganta del diablo.
En tout environ 6 km de marche sur les passerelles. Tout est très bien sécurisé, balisé, et malgré le grand nombre de visiteurs, aucune impression de bousculade ou de gêne.
Le site est grandiose et vaut vraiment la visite. Il fait chaud, très chaud même mais l'eau qui jaillit des chutes offre le rafraîchissement .
Nous n'avons pas vu de pumas mais de nombreux coatis qui malgré les mises en garde (ne pas les nourrir, peuvent mordre, griffer ou voler....) gambadent au milieu des touristes.
Le restaurant de notre hôtel, La Toscana propose une cuisine italienne (notamment des pâtes maison excellentes ) et après un bain dans la piscine nous n'éprouvons pas le besoin d'aller plus loin.
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Un peu de vocabulaire
Empanadas : sorte de chaussons fourrés à la viande (de carne c'est à
dire généralement de boeuf) ou au fromage ou aux deux et que l'on trouve un peu partout dans toute l'Amérique du Sud. Celles de Salta sont réputées mais nous paraissent un peu fades par rapport à celles que nous avons
connues autre fois au Pérou ou en Bolivie. On en trouve à vendre un peu partout y compris sur les bords de route et à la sortie des églises. Question hygiène faut voir...
Parillada
: assortiment de viandes grillées (boeuf, porc mais aussi chorizo et abats) servi sur un grill sur la table. La parillada se confond parfois avec l'asado qui est aussi bien le plat que le moment convivial (un peu comme le barbecue). Quoi qu'il en soit
la viande grillée est incontournable en Argentine et le légume (en général une salade) est servi comme un plat à commander en plus et à part. Les portions de viande sont de 300 à 500 grammes (heureusement
la viande est en général très bonne )et servies généralement plutôt bien cuites : il faut donc préciser la cuisson souhaitée (jugoso ou poco cocido si on la souhaite saignante)
Dulce de leche : pâte à tartiner obtenue par longue cuisson de lait et de sucre à basse température. C'est très sucré mais certainement moins dangereux pour les artères qu'une certaine pâte à tartiner dont je ne mentionnerai pas le nom et qui, elle, contient en plus des quantités d'additifs style cacahuètes, huile de soja, colorants etc...
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊