de Jaunsarats à Pamplona

Le dîner d'hier soir, à l'hôtel Peruskenea assez isolé après le hameau de Jauntsarats, fut une agréable surprise ; d'une part il y avait d'autres convives (une dizaine) et d'autre part le chef maitrisait son sujet.

Ce matin la route G4100 doit nous conduire jusqu'à Pamplona, une étape assez courte de 37,5 kilomètres de façon à  pouvoir visiter la ville dans l'après-midi.

Le paysage est d'abord couvert de forêts et notamment de forêts de chênes anciens, puis après la montée jusqu'à un col qui rejoint la vallée d'Altez, devient plus ouvert et couvert de champs de céréales déjà coupés et mis en bottes.

Au passage nous visitons quelques jolis villages aux belles maisons de pierre et bois, blanchies à la chaux qui ne sont pas sans nous évoquer certains villages suisses ou bavarois.

Nous pique-niquons dans un parc à l'entrée de Pamplona

Visite de Pamplona

Après la traversée de quartiers sans charme mais aérés, nous atteignons le casco antiguo (la vieille ville) de Pampelune et découvrons que notre hôtel (le Bearan) se situe dans la Calle San Nicola, une des rues les plus animées de la ville , au-dessus d'un bar restaurant lui même très animé.

Incrédule, nous voyons le jeune et costaud préposé porter nos vélos (après que nous les ayons allégés de leurs sacoches et batteries cependant) au premier étage par un escalier fort raide pour les entreposer dans une pièce dédiée à cet effet. Notre chambre se situe à l'étage supérieur côté rue, mais elle est très propre et fonctionnelle.

Nous partons à la découverte de la ville dont tous les monuments et églises sont fermés pour cause de 15 août...Nous suivons tout d'abord les indications pour admirer le monument à l'Encierro. L'Encierro autrement dit l'Enfermement (ou le Confinement) est un monument en bronze qui raconte l'intervalle entre l'arrivée des toros aux portes de la ville et le moment où ils rejoignent les arênes, un parcours d'environ 500 mètres à un kilomètre à travers une rue dont les ruelles adjacentes sont fermées par des barrières de bois. Des volontaires courent aux côtés des bêtes de façon à les amener à bon port, c'est à dire à l'entrée des arênes. De là, les animaux font l'objet d'un tirage au sort pour être attribué à un torero, puis parqués avant d'être guidés au bon moment en direction de l'arêne centrale.

A défaut d'assister à une corrida, nous visitons l'arêne de Pamplona.

Soirée animée dans Pamplona

Il fait chaud mais une bière fraiche nous permet de tenir jusqu'à 17 heures avant d'aller nous reposer et de ressortir sur le coup de 20 heures.

Nous consacrons la soirée en tournée des bars à tapas arrosés de verres de vino tinto local (deux chacun) et d'un ultime tour de la grande place en dégustant une glace avec tous les pampelonais, pampelonaises, leurs enfants et quelques touristes comme nous.

La nuit sera cependant très calme ce qui n'était pas gagné d'avance.

Oui les espagnols ont un rapport aux horaires différent de nous qui vivons plus au Nord, surtout en été.

Il faut en tenir compte pour les déplacements même si ce n'est pas toujours facile. S'arrêter vers 14 heures pour prendre un en-cas (bocadillas, tortas y otros tapas) ne pose pas de problème mais ensuite il ne faut pas espérer trouver de quoi se désalter avant 17 heures. Lorsque l'on arrive dans une ville, il faut savoir que tout s'arrête et que l'on ne peut rien visiter, musées ou autres, avant cette même heure..

En soi, la contrainte n'est pas grande, mais sur un parcours en vélo, il faut choisir entre s'arrêter longuement et arriver tard à son étape du soir avant les inconvénients que cela induit (chercher l'adresse de l'hôtel, se poser, ressortir etc...) ou rouler dans l'après midi parfois dans la chaleur pour pouvoir visiter les villes aux heures ouvrables.