Notre hôtel, un ancien moulin, surplombe la rivière Piave que nous allons suivre dans un premier temps. Belle rivière aux eaux claires qui nous fait traverser un parc puis nous entrons dans le domaine du Prosecco dont les vignes se répandent sur les coteaux et la vallée.
A Conegliano, nous faisons une halte pour jeter un oeil dans la cathédrale et arpenter la rue principale (la Contrada Granda) bordée d'arcades qui nous mène jusqu'à la place du théâtre.
Nous continuons à travers les vignobles entre courtes montées et descentes et une ultime grimpette qui nous mène au château de Susegana d'où la vue embrasse toute la plaine viticole.
Nous retrouvons la rivière Piave, rivière sacrée aux yeux des Italiens puis nous tournicotons dans la plaine entre les champs et en passant alternativement de l'asphalte aux gravillons. C'est un jeu de piste permanent.
Sur le coup de 13 heures, nous nous mettons en quête d'un bistrot mais la resssource est rare et finalement c'est un bar en bord de route qui nous permet une escale appréciée car il commence à faire chaud.
Notre hôtel se situe dans la zone artisanale de Trevise mais non loin du centre ancien, et après un bref repos, nous partons en ville où les Trevisois (?) en tenue chic déambulent entre places et rues: nous sommes samedi et c'est la fin de journée. Les rues et ruelles se parcourent aisément en vélo et de nombreux ponts permettent d'enjamber les canaux formés par la jonction du Sile et du Cagnan.
Nous sommes à Amsterdam et Venise à la fois. Mais en retournant en direction de notre hôtel, nous constatons que l'animation vespérale s'est nettement calmée et qu'il y a assez peu de restaurants. Nous portons notre dévolue sur l'un d'eux situé sur notre parcours et constatons que les clients sont également assez peu nombreux et que les serveurs sont ravis de nous voir. Dîner japonisant et tout à fait correct. En fait, après le "paseo" de fin d'après-midi, la ville se vide et les restaurants ne sont pas pris d'assaut.
Arrivée à notre hôtel, nous n'arrivons pas à ouvrir la porte du garage et finissons tout simplement par déposer nos vélos dans le hall de l'hôtel.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊