Route de Chakhrisabz

Petit déjeuner pris dans la fraîcheur du patio de l'hôtel et aux paroles de chansons d'Aragon interprété par Jean Ferrat dont notre hôtelier est fan.

Deux micro-bus ont été affrétés pour nous faire franchir le col avant d'arriver à Chakhrisabz. Pour effectuer ce trajet plutôt que la route directe de la steppe, nous avons dû payer quelques 11 000 soums supplémentaires, sans doute pour l'usure des pneus.

Au demeurant, cette route traverse des paysages sympathiques mais pas grandioses. Au col qui culmine autour de 1 000 mètres, des vendeurs de fruits secs et de plantes médicinales. Nous atteingons la ville de Chakhrisabz, ville natale de Tamerlan.

Celui-ci souhaitait se faire enterrer dans cette ville qu'il avait fortement développée : Palais Blanc, dont les ruines témoignent encore aujourd'hui de dimension et de décoration incomparables, douves et hautes murailles encerclant la ville.

Finalement Tamerlan fut enterré dans le tombeau de jade au Gour Emir de Samarcande que nous avons visité hier.

Une monumentale statue du grand homme trône devant le palais blanc qui n'est pas blanc mais des couleurs traditionnelles : vert, bleu et or.

Du haut du minaret que nous escaladons (bonjour les cuisses!) pour atteindre 64 mètres de haut nous pouvons contempler la ville écrasée de chaleur.

Scènes

Puis nous repartons nous mêler aux activités qui se déroulent plus bas : prière de midi qui rassemble les hommes et se tient en extérieur, puis visite de la crypte de Tamerlan, redécouverte par hasard en 1943 et dont le caveau de marbre ne contient pas les restes du grand homme.Les jardins situés devant le Palais Blanc servent de décor aux photos de mariage des jeunes couples ouzbèques : ceux-ci arpentent d'un air compassé les allées, vêtus de tenues occidentales : robes blanches et costumes stricts, suivis d'un aéropage de demoiselles d'honneur tout autant déguisées. Mais l'ambiance générale est peu enjouée et même, à nos yeux, un peu sinistre : l'épousée garde la tête baissée et les yeux rivés au sol, tandis que l'époux regarde devant lui sans sourire.

Première randonnée

Nous devons dormir ce soir chez l'habitant dans un village situé un peu plus au sud; en fait, il n'y a pas de village à proprement parler mais des maisons en adobe entourée de murets en même matériau. Le tout ressemble à bien des villages de pays chauds et pauvres : routes défoncées et poussiéreuses qui doivent se transformer selon la saison en routes défoncées et boueuses.

Nous effectuons une balade de deux heures autour du village

Notre habitat est une pièce dans laquelle des couches ont été disposées sur les tapis au sol.

Au repas du soir, pris en plein air avec notre hôtesse qui dîne avec nous, ce qui va devenir le menu à peu près immuable : sur la table sont disposés des assortiments d'entrées et de sucreries : salades de tomates, aubergines, cacahuètes grillées, abricots grillés. Puis un bouillon avec quelques légumes et morceaux de viande, accompagné de riz. c'est le plov, plat typique et incontournable dans ces contrées. Au dessert, des tranches de pastèques.

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊