l'alerte est passée

Ambiance de rue dans le French Quarter

Rue royale

NOLA New Orleans Louisiane

Hôtel Saint Pierre

Hôtel Saint Pierre

Vol d'une heure trente sans trop de turbulences d'Atlanta à New Orleans. L'ouragan Nate qui était annoncé sur la région a été déclassé en tempête tropicale qui elle même n'était qu'un gros orage.

Un shuttle nous dépose devant la porte de notre hôtel, faute d'avoir trouvé le bus qui aurait dû nous amener pour une somme plus modique dans le French Quarter.

Mais le choix de cet hôtel est hautement stratégique : il y a quelques 160 ans, une arrière arrière grand tante de Marianne est décédée dans une maison située rue Royale entre Saint Peter et Toulouse Street. C'est donc un voyage commémoratif sur les traces de cette ancêtre trop tôt disparue (elle est morte à l'âge de 23 ans, peu de temps après avoir mis au monde une petite fille) que je souhaitais effectuer. Malheureusement les archives de la Louisiane se trouvent à Bâton Rouge à quelques 100 km de NO et nous ne disposons pas d'assez de temps pour effectuer le déplacement.

Bon avouons le : c'était aussi un excellent prétexte pour aller découvrir New Orleans et son ambiance festive.

Nous commençons par déguster un "poboys" dans une gargotte proche  avant de déambuler dans les rues typiques du quartier français : boutiques de souvenirs, d'artisanats, restaurants… Un poboys  contraction de Poor Boys est le nom donné à un sandwich composé de petits pains généralement ronds et composé d'une couche de viande ou de crevettes, de laitue, de tomates et pickles et d'un accompagnement par exemple du coleslaw  : bref un MacDo à la mode louisianaise !

La légende veut qu'en 1929 au moment de la grande crise, une communauté de bienfaisance offrait  gratuitement aux (pauvres gars) grévistes du streetcar (le tram) des sandwichs qui ont pris le nom de ces poor boys.

Les rues s'animent à la tombée du jour : groupes de musiciens de jazz mais aussi de musiques plus actuelles (soul, ou pop) , touristes qui déambulent en portant ostensiblement leurs verres de bière ou d'autres boissons colorées. La pudibonderie généralement attachée à l'alcool aux USA semble un peu laissée de côté à la NO et les touristes en profitent de manière un peu provocatrice au moins dans le périmètre du French Quarter.

le street car dedans

et dehors

Les musiciens s'installent en début de soirée

Ballades en street car à NO

Hôtel Saint Pierre courette intérieure

Hôtel Saint Pierre courette intérieure

Notre hotel s'est agrandi progressivement en annexant les maisons alentours : il se constitue de plusieurs bâtiments à un étage dont les balcons intérieurs donnent sur deux courettes occupées par deux petites piscines. Notre chambre est petite et correcte mais nous ne pouvons pas ouvrir les fenêtres qui donnent sur la cour intérieure et sommes obligés de laisser le climatiseur, plutôt bruyant, tourner pour ne pas mourir de chaleur.

Car il fait plutôt chaud en ce début octobre, sans toutefois atteindre les températures et humidité tropicales qui sévissent dans la région en été.

Le Pass du street car coûte 3$ pour la journée. C'est un moyen de déplacement charmant, un peu difficile à maîtriser en termes topographiques et tout à fait dissuasif pour un travailleur souhaitant se rendre rapidement au boulot. Il est donc essentiellement utilisé par les touristes et quelques désoeuvrés ou autres retraités.

Après une visite au Ogden Museum, qui contient des oeuvres d'artistes louisianais à travers les âges, incursion au cimetière Lafayette avant une halte dans un bistrot de Saint Charles Street : en attendant que la pluie diluvienne qui vient de s'abattre ne cesse nous déjeunons de poboys de cochon et d'huitres grillées.

Nous continuons par une grande ballade dans le Garden Quarter pour admirer les magnifiques maisons coloniales qui ont progressivement été construites au cours du XIXème siècle dans ce quartier. Beaucoup de maisons sont à vendre ou à louer, les immenses arbres qui ombragent les rues défoncent les trottoirs de leurs racines, mais l'ensemble dégage une apparence de tranquillité cossue.

Le soir nous dînons dans la maison Dupuy au bout de Burgundy street : gratin de crabe aux artichauts et BBQ de crevettes.

Il y a bien le Mississipi mais la ville ne semble guère tournée vers lui

Soir tranquille à NOLA

Façade dans Garden quarter

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊