Nous partons toujours plein est en direction de Dobiacco-Toblach ou nous devons remonter un dénivelé de 350 mètres mais avec nos VAE rien ne nous fait peur et depuis ce matin il fait
un temps magnifique !
Une fois passée la forteresse Mühlbacher Klause qui faisait autre fois office de poste frontière, la piste d'abord un peu enserrée dans la montagne aborde rapidement la large vallée verte du fiume Rienza, Le circuit se fait maintenant plus champêtre et sylvestre.
Après un café à San Lorenzo sur une placette, nous traversons les faubours industrieux de Brunico (Bruneck) avant d'atteindre une porte de la ville ancienne. De l'autre côté, de la porte, une longue rue bordée de maisons décorées est arpentée par de nombreux touristes.
Après un essai de visite du château qui domine la ville (mais Dienstag ist Ruhetag : mardi est jour de congé), nous nous consolons en nous attablant sur une petite place ou nous déjeunons fort bien : risotto aux Pfifferlingen et côtelettes d'agneau. L'influence italienne commence à se faire sentir dans les plats.
La piste continue à travers la large vallée qui s'étire d'ouest en est (ou l'inverse si vous préférez, mais nous nous allons vers l'est) en suivant le cours de la rivière et parfois en s'élevant sur les côteaux, nous offrant de belles échappées sur les Dolomites.
Après un passage gravillonneux autour du lac artificiel de Valdana, nous atteignons Dobiacco non sans avoir admiré le tabernacle de Wellsperg.
La piste cyclable est parfois difficile à suivre et il y a maintenant beaucoup plus de cyclistes, il faut donc être d'autant plus vigilants.
Toblach, est une station climatique de montagne qui représente une entrée nord des Dolomites. Nous sommes logés au Grand Hôtel qui a du connaître ses heures de gloire lorsqu'il était fréquenté par Maximilien Ier et Gustav Mahler. Aujourd'hui, il a été découpé en plusieurs types d'activités : une auberge de jeunesse, un centre culturel et notre Gasthaus aux chambres vastes et correctes. L'ensemble est un peu désuet et manque un peu de chaleur dans la décoration.
Vers 19 heures nous partons à pied en quête d'un restaurant et nous découvrons que la ville qui était fort animée à notre arrivée et maintenant quasiment déserte et que les restaurants y sont aussi fort rares. Nous débusquons une trattoria (nous sommes en Italie quand même) ou nous dînons de pâtes bien sûr.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊