Nous avons visité à peu près tout ce qui est à visiter dans la ville. Les musées sont pour la plupart fermés, les librairies existantes mais bizarrement plusieurs
sont en cours de liquidation.
Nous jetons un oeil dans la Chambre des députés et dans la majestueuse Banque Hypothécaire Nationale qui doit être bientot transformée en espace culturel.Nous assistons également à une réunion de vieilles voitures et de motards qui se sont donnés rendez-vous devant un hôtel chic.
Bon -il faut le dire- bien que Mendoza soit certainement agréable à vivre pour les Mendocinos, nous avons un peu erré à la recherche de points d'intérêt. Heureusement la ville est agréablement ombragée de magnifiques arbres qui apportent beaucoup de fraîcheur.
Finalement nous prenons un tram qui nous amène jusqu'au parc situé à l'est de la ville ou nous effectuons une promenade tout autour du lac.
Demain, nous prenons un vol pour Buenos Aires à 9 heures 20.
Un taxi nous amène de l'aeroparque à notre hôtel que nous avons choisi près du quartier de San Telmo : l'hôtel Ribera Sur bien situé par rapport à nos objectifs de visite pour ces deux dernières journées mais très bruyant car donnant sur un périphérique extérieur et visiblement les huisseries ne sont pas suffisamment étanches.
Nous partons déjeuner sur la place de San Telmo ou nous assistons à une démonstration de tango avant de nous rendre dans un quartier au sud de Palermo ou nous serions susceptibles de trouver des sacs en cuir de bonne qualité, mais notre quête sera vaine.
Le soir, nous retournons sur la place de San Telmo ou se tient une manifestation pour la perpétuation du souvenir des desaparecidos.
Pendant la dernière dictature militaire (de 1976 à 1983, quatre juntes militaires se sont succédé), a eu lieu une "guerre sale", un terrorisme d'état caractérisé
par la technique de la disparition.
Une répression féroce s'est abattue sur tous les activistes ou sympathisants de n'importe quel mouvement de protestation ou de critique sociale.
De nombreuses personnes à travers toute l'Argentine furent séquestrées et torturées dont le nombre se monte à 15 000 morts, 30 000 disparus et 500 enfants enlevés (bébés et jeunes enfants).
voir l'excellent documentaire : https://www.youtube.com/watch?v=sBPoT7AKs_4
Dès 1977, s'est créé le mouvement des Femmes de la place de Mai pour exiger des autorités qu'elles rendent des comptes sur ces enfants et petits-enfants disparus. A ce jour, 119 enfants enlevés ont été identifiés, mais le mouvement continue comme nous avons pu le constater un soir à Buenos Aires.
Une loi d'amnistie avait été votée
sous la pression des militaires en 1986, mais elle fut abrogée en 2003 par le président Kirchner, et depuis plus de 1 000 militaires ont été poursuivis et condamnés. Des procès ont encore lieu en ce moment et vont
se tenir dans les mois à venir.
http://www.la-croix.com/France/Argentine-ancien-tortionnaire-arrete-demande-France-2017-05-06-1300845084
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊