Au petit déjeuner, je discute avec quelques jeunes qui font un grand tour de Chine (avec un organisme , ils sont une trentaine en tout) : trois semaines de Beijing à la Mongolie, puis Xian, Chengdu et Dali et retour par Canton et Hong Kong. Ils sont un peu fatigués car voyageant et dormant beaucoup en bus et trains, mais ils ont l’air contents de leur voyage et en parlent avec enthousiasme.
En cour de route nous faisons escale dans un de ces énormes centres de pseudo-artisanat qui drainent une foule énorme : bijoux d’argent Naxi, épices, produits séchés, thés...
Après une visite délassante au parc de l’Etang du Dragon Noir, nous empruntons une promenade le long de la rivière qui nous mène jusqu’à la vieille ville de Lijiang.
Cette Venise orientale est maintenant classée au patrimoine mondial par l’Unesco.
C’est un entrelacs de ruelles joliment pavées, de ponts qui enjambent des canaux, de maisons à un étage, en grande partie reconstituées et même franchement reconstruites...Tous les rez de chaussée sont occupés par des boutiques qui proposent des bijoux, tissus, et autres objets artisanaux et touristiques de provenance tibétaine, népalaise ou chinoise. Une foule dense, chinoise et étrangère déambule jusqu’à une heure tardive
Le palais Mu était la résidence d’une lignée de seigneurs qui au XIVème siècle redonnèrent un nouvel élan à la contrée. Le bâtiment qui est visité aujourd’hui permet d’admirer de belles pièces d’ameublement et des poteries, une bibliothèque, des salles d’apparat, le tout admirablement reconstitué. Tout est faux ainsi que j’en ai confirmation en consultant mon guide Bleu qui mentionne (en 1998) qu’un projet de reconstitution de l’ancien palais Mu est en cours . Voilà qui est donc fait, ce qui au demeurant n’enlève rien à la beauté du lieu.
Nous visitons le marché aux fruits et légumes de la ville et au passage nous sommes introduits dans un intérieur de maison dont la propriétaire accepte de nous faire les honneurs : autour de la cour, les pièces d’habitation des trois générations qui cohabitent. Une arrière cour à côté de la cuisine est envahie de fleurs en pots. Le tout reflète une certaine aisance.
Après le repas pris dans la cour d’un restaurant, nous nous lançons dans une expédition nocturne des ruelles animées de la ville. Sur les canaux qui sillonnent la ville, les noctambules déposent des bougies en
forme de nénuphars qui dérivent avec le courant.
Nous faisons des orgies d’emplettes de vêtements népalais, bijoux tibétains et autres souvenirs absolument indispensables.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊