Salary-Ifaty

Au programme de la journée, cinq heures annoncées de piste plus difficile que jamais.

En route nous faisons quelques pauses dans des villages Vezo pour distribuer les moustiquaires acquises précédemment et force stylos et crayons de couleur aux enfants qui nous gratifient en retour de quelques compliments. Généralement ils nous chantent en malgache l'hymne national ou bien nous récitent en français une comptine apprise à l'école.

village vezo

notre visite est toujours source d'amusement

5000 Ariary

Dans un des villages un homme   présente un vilain panaris très infecté à la main et un de nos compagnons, médecin, lui explique qu'il faut impérativement soigner la blessure.   Il accepte finalement de monter dans notre camion sous la promesse que nous lui donnerions 5 000 Ariary pour rentrer en taxi-brousse.

A quelque trente kilomètres de là, dans un village se trouve un dispensaire où en principe un infirmier doit pouvoir le soigner bien que nous soyons dimanche.   Après l'avoir gratifié de 15 000 Ariary. pour payer également les médicaments, douze paire d'yeux cherchent à   s'assurer qu'il se rend bien au dispensaire…

les Mickea

arbres bouteilles

arbres bouteilles

En cours de route nous apercevons au milieu, de la végétation d'épineux et d'arbres pieuvres, des arbres bouteilles, variété de baobabs, plus petits et plus trapus que ceux rencontrés jusqu'à présent. Une ethnie, les Mikea (prononcer les Mickey), a refusé de composer avec la civilisation et s'est réfugiée dans la brousse, vivant de chasse et de cueillette. Ils trouvent parfois un abri à l'intérieur de ces baobabs dont l'écorce est curieusement ornée d'un motif décoratif naturel dû à l'action du sel et du vent

Puis progressivement la végétation s'éclaircit, laissant place à des marais que la piste contourne laborieusement. Les villages semblent un peu plus prospères : les maisons   aux volets bleus sont en pisé rouge parfois recouverts d'un enduit blanc, des écoles et des points d'eau sont financés par le FID (Fonds international de développement).

Ifaty

Le restaurant où nous nous attablons nous semble appartenir à un autre monde : décoré avec goût, sa terrasse, remplie de Vasaha avec enfants, donne sur une plage propre où des vendeurs exposent paréos et souvenirs.

Trois pirogues à voiles nous emmènent jusqu'à la barrière de corail pour nager parmi les poissons multicolores. Nos palmes et masques trouvent enfin leur utilité, mais l'exercice ne peut durer longtemps car le froid se fait vite sentir.

Sur la plage, les touristes se font bronzer et des femmes malgaches proposent de faire des massages.

Pour la première fois, sur la route qui mène jusqu'à notre hôtel, je vois une affiche mettant en garde contre le tourisme sexuel.

baobabs, euphorbes et arbres pieuvres

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊