San Ignacio Mini

les ruines de l'église principale de  San Ignacio Mini

les ruines de l'église principale de San Ignacio Mini

La route pour San Ignacio traverse alternativement des parties de forêts et de plantations diverses : taros, agrumes, et ce que nous croyons identifier comme de l'herbe à maté.

Le bus s'arrête régulièrement pour embarquer ou débarquer des voyageurs et comme il roule à une vitesse relativement modérée notamment en raison de l'état de la route, ceci explique les 3 heures 30 nécessaires pour effectuer les 240 kilomètres entre Puerto Iguazu et San Ignacio.

Compte tenu de la chaleur, nous remettons à la fin de journée la visite des ruines de la mission de San Ignacio et partons nous rafraichir à la piscine de l'hôtel La Toscana (il y a beaucoup d'Argentins originaires d'Italie) situé dans une rue parallèle à la rue principale de la petite ville ce qui nous vaut un tour complet de cuadras tirant nos bagages dans la poussière...

Le soleil couchant nuance d'une belle couleur les ruines de cette mission qui est parmi les mieux préservées de toutes celles qui furent créées  dans cette province qui leur doit son nom de Missiones.

Selon les commentaires qui nous sont fournis sur l'origine de ces "missions", l'objectif des Jésuites étaient d'éduquer les indiens, de les faire travailler et bien sûr de les christianiser. Mais en même temps il s'agissait de les protéger contre les excès de certains colons qui ne voyaient en eux que des esclaves. Les méthodes des jésuites étaient moins coercitives et dans certaines missions, les indigènes purent même porter des armes. Tout ceci ne fut pas du goût des colons espagnols ni du roi d'Espagne car faisant ombrage à sa propre organisation et les jésuites furent expulsés d'Argentine, leur ordre dissous et les missions abandonnées. Ce n'est que plus tard au XIXème siècle lors des guerres d'indépendance qu'elles furent démantelées.

les ruines de san Ignacio Mini

Devinez combien nous avons payé ?

Visite de la maison de Quiroga et route pour Salta

la petite maison de Quiroga

la petite maison de Quiroga

Outre le petit musée consacré à la présentation des oeuvres de cet écrivain considéré comme majeur en argentine (mais en fait de nationalité uruguayenne), on peut visiter une reconstitution de sa première maison en bois et la maison en pierre qu'il fit construire au milieu de la forêt et dans laquelle il vécut une grande partie de sa vie.

En début d'après-mid, un premier bus nous mène d'abord à Posadas d'où nous prenons un autre bus qui doit nous conduire nuitamment à Salta via Corrientes soit 18 heures de voyage.

Nous sommes installés dans des sièges semi-cama (c'est à dire inclinables à 160°) à l'avant du bus, position stratégique pour admirer le paysage et la conduite du chauffeur.

La route devient rapidement rectiligne, traversant des étendues plates à l'infini : riz, élevage, agrumes, herbe à maté, canne à sucre se succèdent. Au petit matin, nous apercevons les contreforts des Andes.

Le bus pour Posadas

Une mise en garde sur le sentier pour aller visiter la maison de Quiroga

Arrivée sur Salta et les contreforts des Andes au petit matin

Arrivée sur Salta et les contreforts des Andes au petit matin

Miscellas : Horacio Quiroga, écrivain

L'intérieur de la deuxième maison de Quiroga

L'intérieur de la deuxième maison de Quiroga

Horacio Quiroga est né en 1878 en Uruguay  mais vécut et mourut en Argentine; il est à ce titre considéré généralement comme un écrivain Argentin.

Toute son existence (surtout sa jeunesse)  fut placée sous le signe de la mort : suicides de son père, de son beau-père, de sa première épouse mais aussi décès accidentel de son meilleur ami.  Ses écrits, principalement des nouvelles, mais pas seulement, reflètent en partie les différentes tragédies qui ponctuèrent son existence et qui l'amenèrent à s'installer dans cette région sauvage non loin du fleuve Parana.Son inspiration est considérée aujourd'hui comme pouvant se rapprocher d'une littérature fantastique comme celle d'Edgar Poe, Kipling ou Maupassant.

Nous avons étudié en cours d'espagnol, l'un de ses contes "El Yaciyateré" qui se passe non loin de l'implantation de sa maison, dans ce qui est aujourd'hui le parque provincial Teyu Cuaré.

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊