Hotel Le Manga

Crique de l'hotel

Crique de l'hotel

Le charmant hôtel Manga est tenu par un couple de français qui vit là avec deux jeunes enfants (âgé l'un de 4 ans et l'autre de 3 mois) : il faut certainement avoir un esprit pionnier pour se lancer dans ce genre d'investissement car   pour l'instant les touristes ne semblent pas se bousculer. Depuis Morombe, nous n'avons croisé que des pêcheurs Vezo et cela durera jusqu'à notre arrivée à Toliara.

Bords de mer

Recyclage réussi d'un camion de l'armée suisse

Recyclage réussi d'un camion de l'armée suisse

Notre camion est arrivé dans la nuit et nous embarquons à bord de ce nouveau type de véhicule haut perché, aéré et plutôt confortable.

Nous repartons pour deux bonnes heures de piste toujours rude et dont le tracé est parfois détourné car un investisseur grec a fait l'acquisition de plusieurs hectares pour installer un hôtel destiné à une clientèle haut de gamme. Il s'efforce donc de transférer la piste un peu plus loin. Un petit aérodrome permettra à la clientèle un accès plus aisé que la piste.

La côte, il est vrai, offre des plages parfaitement édéniques : sable blond, mer couleur turquoise, végétation d'euphorbes et de tapiha, (arbuste ressemblant à un arbousier) nous évoquent des paysages grecs.

Mais les épineux qui bordent la piste forment parfois comme un tunnel et les arbres pieuvres et euphorbes nous obligent à une vigilance constante pour ne pas être méchamment griffés au passage.

les redoutables arbres pieuvres

aperçu sur la mer

Campement vezo

Escale dans un village de pecheurs Vezo

Enfants du village Vezo

Enfants du village Vezo

Nous nous arrêtons dans un village de pêcheurs Vezo et nous sommes assaillis de toute part par les enfants. Nos camarades de voyage entament une distribution de biscuits sous l'œil réprobateur d'un Vasaha français qui a pris sa retraite là et   qui m'exprime son sentiment : « Vous êtes en train de les transformer en petits mendiants »

Il est vrai que les enfants et parfois leurs mères, s'ils ne réclament pas encore directement (encore que nous serons l'objet de sollicitations dans les villes plus importantes), accourent avec un empressement qui montre bien qu'ils attendent quelque chose du Vasaha de passage  : vêtements, stylos, bonbons, tout est bon à prendre. Bien sûr l'état vestimentaire des habitants est très précaire, mais- au moins dans la région où nous trouvons qui pourtant n'est pas des plus développées, nous ne voyons pas de signe réel de malnutrition (peut être une carence en protéines révélée par la teinte jaune de certaines chevelures). Mais d'un autre côté, les enfants sont en vacances et jouent dehors toute la journée, aller pieds nus et mal vêtus ne reflètent pas forcément un grand dénuement tel que nous l'entendons dans nos pays trop civilisés.

Nous nous cotisons également pour acheter un lot de moustiquaires que nous distribuons en partie sur place. Le paludisme est lui aussi endémique dans ces régions et les habitants n'ont pas les moyens de se protéger efficacement contre les effets de cette maladie. Or l'utilisation de moustiquaires peut être un moyen de lutte relativement efficace.

village Vezo

un français profite de sa retraite

Salary

la dune de Salary

la dune de Salary

Nos paillotes du soir se situent un peu à l'écart du village de Salary au pied d'un superbe dune de sable. Très sommaires mais propres, elles dominent la plage où des pêcheurs Vezo qui ont installé leur campement (la nuit, les barques sont tirées à terre, et les voiles servent de tentes) nous proposent de très beaux coquillages. Après un bon bain et quelques achats de coquillages, nous dînons à l'unique restaurant du village qui en est le centre culturel et  aussi coercitif, semble t'il.

Le repas, poissons et frites, n'est pas extraordinaire, mais Mia et Raki, le chauffeur du camion, improvisent un concert de chants français et malgaches assurant l'animation pour les enfants du village qui courent de tous côtés jusqu'à des heures tardives.

nos bungalows accrochés à la dune

la "prison" de Salary

Vue du haut de la dune

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊