Finalement la nuit se passe plutôt bien,  et, à l’arrivée à destination, une bonne douche dans un guest-house situé en face de la gare, suivi d’un petit déjeuner, finit de nous remettre d’aplomb.

Lao Caî ne présente pas de grandes particularités mais on pressent que le tourisme en est à ses débuts dans la région : les guest houses se succèdent dans la rue principale et de grands hôtels commencent à apparaître. Au loin, les immeubles d’une ville moderne se profilent : il s’agit d’Hekou qui est la ville chinoise qui se trouve de l’autre côté de la frontière. Nous franchirons celle-ci dans quelques jours pour rejoindre la Chine.
Trois jeeps qui semblent échappées de la guerre contre les USA (en fait ce sont des Toyota) nous attendent pour nous conduire 50 kilomètres plus loin au départ de notre première véritable randonnée : la route est en construction et le trajet prend trois bonnes heures,  d’abord en suivant un affluent du fleuve Rouge puis en empruntant une vallée recouverte de rizières.

Les habitants en costumes traditionnels, les enfants juchés sur des buffles sont intégrés dans le paysage.