Réveil matinal, ponctué par des klaxons des camions qui circulent, des bébés qui braillent et des vaches qui meuglent.
Les jeeps nous ramènent jusqu’à la ville de Bac Ha à 20 km de là par une superbe route de montagne. Le marché dominical rassemble les différentes ethnies (il y en a 54 au Vietnam ) qui vivent dans la région : Hmongs, Nungs, Taï et Thay,Yaos, Miaos, se distinguent par des vêtements aux couleurs vives qui ne sont pas sans nous rappeler les marchés guatémaltèques.
Tout comme les indiens d'ailleurs, la population est également de fort petite taille. Tous sont très gentils et acceptent volontiers de se laisser photographier.
On trouve dans le marché aussi bien des tissus, que des fruits et légumes très variés et de belle apparence, de la viande et des volailles -dont nous nous gardons bien d’approcher (NB: on est en pleine crise de gripe aviaire) - et divers produits tels que du tabac et des plantes médicinales ou aromatiques.
C’ est visiblement un grand moment aussi bien pour les locaux que pour les touristes qui débarquent en grand nombre des bus qui les ont amenés jusqu’ici.
Après un repas dans un restaurant (Huan Ve) nous partons faire une balade dans des chemins boueux et glissants à travers champs,vergers et fermettes traditionnelles.
Potins locaux
Le soir nous dînons dans un restaurant ou une joyeuse bande de jeunes enchaînent verres de saké après verres de saké et viennent nous inviter fort gentiment à les accompagner.
Timothée participe volontiers.
Renseignements pris, il s’agirait d’un groupement d’aide aux enfants pauvres dont la présidente nous est même présentée. Notre guide Haï a disparu et nous le retrouverons -un peu fatigué -le lendemain matin...
Nous rejoignons notre gîte d’étape situé dans une ferme non loin de là et nous passons le reste de la soirée en compagnie de la famille qui nous héberge.
Le père de famille nous fait goûter du thé vert très âcre et fort selon un cérémonial compliqué. Pendant ce temps, l’une de ses belle-filles sèche des feuilles de thé dans une sorte d’énorme wok au dessus
d’un foyer. L’opération dure trois heures trente pour obtenir un thé vert parfaitement séché, ce qui est absolument nécessaire dans ce pays constamment humide.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊