Visite de l'hôpital et changement de véhicules

Plein de bonnes résolutions

Plein de bonnes résolutions

Maqalé est atteint après une heure de route et nous commençons par un détour à l'hôpital mais en vain : les radiologues sont en grève....L'hôpital semble pourtant en pleins travaux et affiche à l'entrée des objectifs auxquels on ne peut qu'adhérer.

Un peu plus loin dans la ville nous effectuons un transfert de bagages dans nos nouveaux véhicules : quatre tout-terrains et la cantine qui nous accompagnera pour les deux ou trois jours à venir avec leurs chauffeurs, plus le cuisinier et ses aides. Notre voyage prend des allures d'expédition sérieuse !

C'est une ville carrefour, autrefois point de rencontre des caravanes de sel, et maintenant centre d'investissement de nombreuses entreprises étrangères : nous apercevons au passage, une usine d'automobiles, mais aussi des usines de textile (notamment le fabricant de lingerie Calzedonia). Ceci explique sans doute la prolifération de constructions ou du moins d'ébauches de construction dans toute la ville.

Arrivée sur Maqalé

Arrivée sur Maqalé

En route vers le volcan

La chaleur s'intensifie au fur et à mesure de la descente vers la dépression du Danakil qui se situe en dessous du niveau de la mer: 47 ° ! nous signale Zeiroun, mais heureusement les véhicules sont climatisés et nous avons des bouteilles d'eau à portée de mains.

Après un arrêt sur le coup de 13 heures dans un bistrot improbable ou notre cuisinier se charge de nous fournir en sandwiches aux légumes cuits préparés par ses soins, nous empruntons une interminable route en direction de l'est qui traverse des champs de lave. En fait de route, celle-ci est encore en construction pour desservir une destination mal identifiée : le volcan Erta Alé ? la côte de la mer Rouge via l'Erythrée ? Quoiqu'il en soit les travaux sont en cours et notre piste ne cesse de couper ou longer cette nouvelle route.

Bivouac au volcan

Nous avons préféré dormir à la belle étoile

Nous avons préféré dormir à la belle étoile

Nos véhicules nous font parcourir la plus grande partie du chemin pour accéder au flanc du volcan : il ne nous reste qu'une petite heure de marche avant d'arriver au camp de "base" vers 18 heures mais il fait une chaleur torride. Les cuistots nous ont préparé un excellent repas et c'est à la frontale que nous effectuons, à la nuit tombée, la dernière montée (30 minutes) jusqu'au bord de la caldeira du volcan où nous allons passer la nuit.

Des petits enclos ont été aménagés avec des pierres de lave délimitant des espaces dans lesquels nous étendons des matelas et nos sacs à viande. La nuit nous évite de voir tous les amoncellements de bouteilles en plastique répandues alentours et c'est tant mieux car ce bivouac sous les étoiles restera un grand moment du voyage.

A cinq heures du matin, nous plions notre paquetage pour nous rendre au bord du cratère : mais, depuis deux ans, le volcan s'il crache toujours des fumées, a vu son cratère principale migrer de quelques kilomètres. C'est un coup dur pour les organisateurs de trekking qui doivent changer toute l'organisation préalablement mise en place. Mais il serait souhaitable qu'ils anticipent les dégâts environnementaux causés par le tourisme et qu'ils organisent le ramassage des déchets . Après tout le volcan doit être un efficace incinérateur....

Crêpe, oeufs brouillés et salade de fruit au lever du soleil!

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊