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Vendeurs d'artisanat en bord de route

Vendeurs d'artisanat en bord de route

Avec l'expérience de nos trois semaines de pérégrinations, notre regard sur la route entre Antsirabe et Antananarivo, portion que nous avons déjà empruntée dans l'autre sens, s'est éclairé d'un jour nouveau. Le paysage et les bords de route nous paraissent propres et nets, les enfants sont bien vêtus, les maisons en bon état…

Le trafic se densifie à l'approche de la capitale et les boutiques d'artisanat, de raphia notamment se succèdent.

L'après-midi est ensuite consacrée à une tournée dans différents centres d'artisanat pour nous permettre d'acheter ce que nous aurions pu oublier.

Antananarivo

Mia nous conduit sur une des collines de Tana dominée par le Rova (le palais des rois merina et notamment le principal, le palais de la Reine) qui malheureusement a complètement brûlé lors des émeutes de 1995.

Ce belvédère nous permet d'admirer une bonne part de la ville, les différentes collines où s'accrochent les maisons étroites, le lac Anosy, le quartier administratif.

Lorsque notre guide envisage de nous mener un peu plus loin sur l'autre versant de la colline pour avoir un autre point de vue, quelques personnes nous font signe et nous expliquent que de ce côté-là des touristes ont été, la veille, rackettés un peu énergiquement par des bandes armées.

Prudemment, nous renonçons à cette vue inoubliable et partons nous restaurer dans un restaurant proche.

Dernières emplettes

Tout est à vendre ....sauf le zébu !

Tout est à vendre ....sauf le zébu !

Le marché de la digue est à ce titre exemplaire : les boutiques alignées le long de la route de la digue proposent tous les produits artisanaux que nous avons croisés en remontant la RN 7, plus tous ceux qui proviennent d'autres régions du pays. Objets en raphia, en métal, en bois, pierres semi-fines, bijoux en corne de zébu, épices diverses, les marchands sont prêts à discuter les prix et à aller dénicher dans la boutique d'un confrère ce qu'ils n'auraient pas mais qu'ils savent exister ailleurs. 

Après un dernier repas dans un restaurant situé à proximité de l'aéroport où nous fêtons les 18 ans de Marie, nous embarquons sur le coup de minuit après avoir chaleureusement embrassé et remercié nos guides pour nous avoir aidé à découvrir un peu de leur beau pays.

En guise de conclusion

Trouver une conclusion à ce journal que je rédige au cours de presque tous nos voyages m'est chaque fois plus difficile : sentiment de n'avoir pas su traduire par l'écrit mon ressenti, impression d'inachevé, bref constat désolant que l'on ne s'improvise pas écrivain ni journaliste et qu'il faudrait pouvoir y consacrer beaucoup plus de temps. Et ce n'est pas l'ambition de ce modeste récit.

Nous sommes retournés à Mada quelques années plus tard mais cette fois ci sur la cote Est et nous avons retrouvé avec plaisir ce magnifique pays et ses sympathiques et souriants habitants. J'en dirai quelques mots plus tard.

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊