Réveil à 7 heures et petit-déjeuner copieux et continental ce qui nous sera nécessaire car la Cité Interdite est au programme du jour. Nous commençons par rejoindre la place Tian an Men d'où nous contemplons l'animation générale, le mausolée de Mao et le tout nouvel opéra construit par un architecte français Paul Andreu, concepteur également de l'aéroport de Roissy dont une aile s'est effondrée quelques mois auparavant. Puis nous pénétrons dans la Cité par la porte sud.
De là, nous nous égarons avec les milliers d'autres touristes locaux et étrangers à travers les palais successifs qui jalonnent les 960 mètres de long et 750 mètres de large de la cité et qui tous portent des noms évocateurs : Palais de l'Harmonie Suprême, de l'Harmonie du Milieu, de l'Harmonie Préservée, Palais de la pureté céleste et de la Tranquillité Terrestre....
Une foule considérable se presse essentiellement dans l'axe central empêchant souvent de contempler les quelques pièces encore meublées, notamment la salle du trône d'époque Qing.
En fin d'après-midi, la montée sur la colline du Charbon permet d'embrasser un panorama à 360° avec vue sur l'ensemble de la Cité Interdite et ses toits en tuiles vernissées, lacs et tour de l'Horloge.
Nous nous rendons ensuite dans le quartier des hutongs. Ce sont les quelques rares anciens quartiers de maisons carrées (Siheyuan) subsistant dans le Pékin moderne : ruelles étroites, maisons basses et insalubres forment un entrelacs que nous parcourons à bicyclette au milieu des piétons et voitures tout en cherchant à éviter les flaques laissées par la pluie qui a eu la bonne idée de tomber pendant la pause déjeuner.
Ici, en particulier, nous pouvons ressentir la vie quotidienne de ces quartiers en voie de disparition rapide car d'après les quelques articles que nous avons pu lire à ce sujet, il est désormais trop tard, les bulldozers sont inéluctablement en marche et si les hutongs ne disparaissent pas tous, les quelques îlots préservés seront voués à devenir des micro quartiers touristiques.
Le retour à l'hôtel se fait en utilisant les transports en commun : bus et métro qui semblent plus que nécessaires pour cette mégalopole en voie d'engorgement rapide.
La soirée est ensuite consacrée à la dégustation du mythiques canard laqué (30 yuen le canard) et à diverses emplettes dans la rue de la Soie.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊