Le train pour le Brenner part ponctuellement et nous mène au col à 10 h 29 ; là, nous constatons que nous ne sommes pas les seuls cyclistes à avoir choisi l'option train : de fait le temps est peu engageant et en outre la route d'accès manque de charme. l'altitude au col est de 1375 mètres.
Après quelques photos destinées à
immortaliser l'exploit 😉et le franchissement de la "frontière" italienne, nous entamons la descente sur l'excellente piste qui s'insère entre la route dite "primaire", c'est à dire la route d'origine, le fleuve et l'autoroute qui domine
l'ensemble. Nous constaterons que le tout crée un bruit de fond constant qui doit quelque peu polluer la vie des habitants. En fait, la vallée est à la fois très belle et parfois gâchée par les activités industrielles
qui s'étagent tout au long. Nous apercevons depuis notre piste les nombreux camions qui montent et descendent sur l'autoroute au loin. Un tunnel ferroviaire devrait éviter cette noria de camion transitant à travers les Alpes (voir Infra)
L'Isarco roule des eaux plutôt boueuses en raison des pluies qui durent depuis plusieurs jours.
Tout en descendant, nous traversons plusieurs petites villes et villages et arrivons à Vipiteno, jolie ville touristique qui, me dit mon guide, fait partie des plus beaux villages d'Italie. La rue principale regorge de boutiques de souvenirs, vêtements (eh oui nous sommes bien en Italie) et de spécialités locales. L'allemand reste la langue prédominante même si les commerçants passent visiblement avec aisance d'un vocable à l'autre. Mais l'ambiance reste encore très autrichienne, notamment dans le décor des maisons et l'aspect des villages.
La descente se poursuit nous menant de l'altitude de 1372 mètres au Brenner pour arriver à Fortezza à 749 mètres d'altitude.
Le château fort de Tasso est perché sur un éperon rocheux: il fait face à un autre château et, à eux deux contrôlaient tous mouvements indésirables dans la vallée. C'est un château fort qui a gardé sa structure médievale et quelques mobiliers plus ou moins reconstitués. Il appartient à la famille Thurn und Taxis fondatrice du premier service postal en Allemagne.
Des déviations dues à des coupures dans la piste nous compliquent un peu la progression entre la route, la voie de chemin de fer, la rivière puis le lac.
Nous quittons le val d'Isarco pour entrer direction est dans le val Pusteria qui nous mène à notre étape du soir : Rio di Pusteria autrement dit Mühlbach. C'est une charmante bourgade, station d'été et d'hiver avec de belles maisons décorées tout comme notre hôtel le Sepi qui a été récemment rénové.
Le temps est moins pluvieux mais la température plus fraîche et demain nous devons remonter aux environs de 1000 mètres.
30. Sept., 2021
https://www.usinenouvelle.com/article/video-le-plus-long-tunnel-ferroviaire-souterrain-au-monde-espere-desengorger-les-routes-alpines.N1112869
Le ferroutage tient-il enfin un moyen de réellement se développer ? Lorsqu’il devrait être achevé en 2028, vingt ans après le début de sa construction, le tunnel de base du Brenner, le plus long tunnel ferroviaire souterrain du monde, reliant Innsbruck (Autriche) à Fortezza (Italie), constituera la pièce maîtresse d’un projet plus large de corridor partant de la Finlande et de la Suède pour relier l'île de Malte, en transitant par le Danemark, l'Allemagne et l’Italie. 24 projets ont été identifiés par la Commission européenne pour mener à bien cet objectif d’allier rail et fluvial pour faciliter le transport de marchandises et décongestionner le réseau routier, notamment dans les Alpes.
“Avec l'axe Gotthard-Monte Ceneri en Suisse et la liaison ferroviaire Lyon-Turin, le tunnel du Brenner reliera un réseau complexe de liaisons ferroviaires à haute capacité. Ensemble, ces réseaux permettront d'atteindre les objectifs environnementaux fixés par l'UE et d'assurer le transfert modal de la route vers le rail ; nécessaire pour l'avenir de la région alpine écologiquement sensible”, explique Bruxelles. D’autres étapes significatives sont également enclenchées, comme l’illustrent les travaux du tunnel du Femern (ou Fehmarnbelt), destiné à relier le Danemark à l’Allemagne en dix minutes de voiture et sept de train.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊