Le départ se fait dans la fraîcheur et nous commençons par nous égarer un peu dans les bois sur une piste en piteux état qui nous contraint à reprendre la route. Finalement la piste retrouvée s'améliore et emprunte l'ancien tracé de la voie ferrée qui descend doucement. Les montagnes abruptes et minérales nous dominent toujours.
On passe auprès d'une succession de petites gares dont l'une abrite un musée du train, fruit de l'initiative d'un particulier. la voie ferrée n'est fermée que depuis 1964 après avoir été mise en service pour les besoins de l'armée en 1921 et électifiée en 1929.
Nous continuons de descendre en direction de Pieve di Cadore. l'ambiance du sud se fait sentir, les maisons ont un style différent : plus hautes, resserrées les unes aux autres et un peu moins
décorées. A Piave di Cadore, patrie du Titien , la ville se vide sur le coup de 12 heures 30 et quand nous terminons notre repas, nous retrouvons une place complètement vide.
Bien que couverte de forêts, la vallée est austère et les flancs des montagnes abruptes de part et d'autres se prêtent mal aux randonnées. La rivière en contrebas a des allures de Durance : le lit caillouteux s'étale en méandres dans lequel une activité de drainage ne contribue pas à l'embellissement du paysage.
Nous montons jusqu'à Longarone, petite cité moderne qui a été engloutie en 1963 par la rupture d'un barrage emportant plus de 2 000 habitants. Depuis la cité a été reconstruite et s'est trouvée une vocation dans la spécialité de glace à déguster. Excellente à en croire la file devant le glacier qui se forme dès l'ouverture de la boutique de ce dernier sur le coup de 15 heures.
Le tracé devient ensuite un peu difficile à suivre : foin de la rigueurs germanique, ici le petit sigle du Münich-Venise est parfois absent et nous mettons plus d'une demi-heure pour trouver le pont qui nous permettra de retraverser la rivière, la route et la voie de chemin de fer pour retrouver une piste dont le tracé est ensuite perturbé par des déviations.
Nous arrivons enfin à notre hôtel situé en bordure de la zone industrielle de Ponte Nelle Alpi où nous dînons le soir de pizzas assez quelconque.
L'étape a été longue : 85 kilomètres mais heureusement ensoleillée bien que fortement ventée.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊