Ce matin le temps est bien dégagé et nous partons pour une assez longue étape : 65 km. La couleur du ciel est un aspect important de ce voyage : le temps n'a pas été
extraordinaire jusqu'à présent mais néanmoins pas suffisamment pluvieux pour être vraiment gênant dans notre progression. Mais il est vrai qu'en vélo, on est plus sensible aux aléas climatiques.
La piste traverse d'abord des champs de blé ou de seigle, puis s'enfonce dans la forêt avant de rejoindre le bord de la Baltique. De petites plages sont accessibles à partir de la piste mais nous ne sommes encore une fois pas tentés et continuons jusqu'au petit port de Hesnaes où nous espérions trouver un café mais en vain.
Des cottages au toit de chaume ont remplacé les petites maisons modestes rencontrées plus au sud: la région semble attirer une clientèle plus aisée.
Nous continuons jusqu'à l'embarcadère du petit ferry qui doit nous faire traverser le Grondsund à Stubbekobing pour rejoindre les îles de Bogo et de Mon.
La traversée ne dure que quinze minutes et seuls quelques cyclistes comme nous effectuent la traversée. Sur l'autre rive, l'offre de restauration n'est guère plus abondante et nous nous résignons à manger une saucisse accompagnée d'une bière en attendant que passe l'ondée....
Lorsque l'éclaircie s'annonce, nous reprenons nos vélos et décidons d'effectuer la variante "courte" au lieu d'effectuer le tour de l'ile.
Les Danois dans ces contrées rurales pratiquent facilement l'économie directe : nous verrons à maintes reprises en bordure des voies, de petites échoppes proposant à la vente : pommes de terre, fraises, salades, miel, oeufs...tout cela avec une belle confiance puisqu'il suffit de glisser l'argent dans la caisse mise à disposition et de se servir !
Nous rejoignons Stege petite ville mignonne et animée, et au passage jetons un coup d'oeil dans une galerie d'artisanat (poteries et bricoles en tout genre) ainsi qu'une galerie de
peintures dont l'artiste s'est spécialisée dans des payages du midi de la France.
Notre hôtel du soir est l'hôtel du Golf (encore un) et en attendant l'heure du repas du soir (20 h) nous partons faire le tour du propriétaire, les 18 trous du golf.
Le repas du soir est plus que correct mais le service interminable et le maître d'hôtel nous explique qu'en raison des congés il a beaucoup de mal à recruter du personnel ! pour s'excuser il nous offre les consommations. La saison d'été étant plus que courte sous ces latitudes, il est surprenant de ne pas pouvoir recruter des saisonniers. Où sont ils donc ? sur la côte espagnole ?
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊