Retour à Belo sur Tsiribinha

Un courageux malgache

Un courageux malgache

Nous retournons à Belo sur Tsiribinha, ce qui nous prend trois bonnes heures, haltes techniques et rencontres imprévues incluses. Notamment, notre chemin croise celui d'un courageux malgache qui effectue un tour complet de son pays à pied .

Les occasions de s'arrêter pour prendre des photos ne manquent pas d'autant plus que la population, notamment les enfants et les femmes s'y prêtent volontiers. 

Rentrée d'un troupeau

Passage d'un gué

Visite d'un dispensaire

le dispensaire de Belo

le dispensaire de Belo

Avant de faire honneur aux gambas et frites dont nous avons passé commande deux jours auparavant dans le même restaurant qu'à l'aller, nous consacrons une visite au dispensaire : maternité, centre de soins, dentiste, c'est un petit hôpital de campagne qui compte une quinzaine de médecins.

La sage-femme nous explique qu'elle assure une cinquantaine d'accouchements par mois. En fait, ce sont généralement les primipares qui accouchent ici. Les quatre consultations prénatales permettent de détecter les cas difficiles et de les envoyer à Morondava à 100 kilomètres   plus au sud. Sinon, les autres parturientes préfèrent accoucher chez elles.   Il est vrai qu'au bout du 5 ème ou 6 ème enfant, elles sont rodées….

La piste vers le sud

Les baobabs amoureux

Les baobabs amoureux

La piste sablonneuse qui traverse la savane arborée ne fait pas peur à nos chauffeurs qui conduisent à vive allure afin d'éviter l'ensablement et l'effet de tôle ondulée. C'est du moins l'explication que nous avons trouvée pour justifier ce train enlevé!

Heureusement, quelques incidents de carburation sur un des véhicules multiplient les arrêts ce dont nous ne nous plaignons pas.

Un des autres objectifs de cette hâte est d'arriver au coucher du soleil pour admirer la fameuse allée des Baobabs. Au passage, nous effectuons un détour jusqu'aux Baobabs amoureux.

Pour la première fois depuis près d'une semaine, nous retrouvons d'autres touristes venus en nombre effectuer ce même pèlerinage auprès de ces géants plantés la tête en bas et les racines en l'air.

L'objectif de fin de journée

L'allée des baobabs

Arrivée à Morondova

La route nationale 55 que nous rejoignons est dans un triste état : effondrée et pleine de nids d'autruche,

Dans la nuit maintenant installée, la foule chemine, déambule, de plus en plus dense au fur et à mesure que nous approchons du centre de la ville. Les petits restaurants et les échoppes sont éclairés par de faibles bougies et autres quinquets (généralement de petites lampes à huile). Il est six heures du soir.

Notre hôtel se situe au bord du lagon : des bungalows à la décoration coloniale nous accueillent et nous prenons une bonne douche avant de nous rendre au restaurant.

Espadon fumé (excellent), sole panée et banane flambée que nous arrosons d'un vin gris local qui nous rappelle le retsiné grec.

Demain réveil à 5 heures !

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊