Athens et le Georgian Museum

Sur la Highway contournant Atlanta

Sur la Highway contournant Atlanta

Notre avion pour Atlanta part de l'aéroport de La Guardia que nous rejoignons avec un taxi Uber. Athens se trouve à une centaine de kilomètres de l'aéroport d'Atlanta et nous empruntons un Groome transportation pour rejoindre cette petite ville de plus de 100.000 habitants (200 000 dans l'agglomération) y compris les 35 000 étudiants de l'université de Georgie qui compte parmi les plus grandes universités publiques du sud des E.U.

Le Groome transportation est un service de transport collectif que j'ai réservé à l'avance depuis la France mais en commettant une erreur classique : j'ai réservé pour 11 h 40 p.m. et non a.m.! Bon,le chauffeur a été sympa, il lui restait deux places et n'a pas fait d'histoires pour nous prendre à bord (nous lui avons laissé un tip en conséquences)

Après avoir déposé nos bagages à l'hôtel, nous nous rendons au Georgian museum qui est l'unique raison de notre passage dans cette charmante ville. Nous avons rendez-vous avec le groupe d'amateurs de peintures qui s'intéressent à Mary Franklin (1842-1928), peintre née et décédée à Athens, qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert et a laissé quelques tableaux dans la famille. Dans une salle, six superbes peintures de cette artiste ont été alignées pour que nous puissions les admirer. Elles ne sont pas exposées et ont donc été sorties spécialement des réserves à cet effet.

Jeune tunisienne par Mary Franklin (Georgian Museum)

La rue principale d'Athens

Marché tunisien par Mary Franklin (Georgian Museum)

Son théâtre art déco

J Sherwood Hamilton par Mary Franklin (Georgian Museum)

et son cinéma vintage

Downtown Athens

Athens condensé en une affiche

Athens condensé en une affiche

Le bus qui nous ramène en ville traverse le magnifique campus d'Athens ou l'on se dit qu'il doit être bien agréable d'étudier.

Le centre ville est à nos yeux l'archétype de ce qu'un européen peut imaginer en matière de ville moyenne américaine : larges avenues arborées, immeubles à deux étages, boutiques, cinéma et églises.

Après une promenade exploratoire, nous nous offrons une bière dans une brasserie artisanale déjà bien remplie de jeunes et ...de moins jeunes. Il est vrai que nous sommes vendredi soir et que tous les étudiants ne rentrent pas chez eux.

Brasserie artisanale

Tentative pour revitaliser le centre ville

Maison cossue traditionnelle transformée en musée

Soirée sudiste

des pancakes freshly home made....

des pancakes freshly home made....

Le breakfast de l'hôtel est peu organic mais un appareil retient mon attention; un client interrogé ne semble pas non plus en connaître l'usage. Une serveuse m'explique : il s'agit d'une machine à fabriquer des pancakes à la demande. Il suffit de verser périodiquement le contenu d'un sac en plastique dans les entrailles de la bête et d'appuyer sur le bouton après avoir pris la précaution de placer une assiette à la sortie. Quant à savoir de quoi se compose la mixture contenue dans le sac en plastique, c'est une autre histoire.

Mon interlocuteur américain me raconte être allé à Paris il y a deux ans et que c'était wonderful et son épouse d'ajouter: But in France everything is freshly home made". Là je pense qu'elle est un peu optimiste.

Le soir nous rejoignons nos correspondants amateurs de peinture chez l'un d'eux pour un dîner sudiste :  salade à base de thon, poulet louisianais, melon et fruits. Bien qu'au moins deux de nos interlocuteurs parlent un peu le français, il nous faut soutenir une conversation en anglais ! Hubert se fendra même d'un discours en anglais d'un quart d'heure : une première dans sa carrière ! (rapidement préparé 48h avant grâce à une suggestion fort opportune de notre hôtesse New Yorkaise qui connaît bien les us et coutumes américains). Soirée fort sympathique.

Prendre l'avion devient routinier. A l'heure précise le lendemain matin, le Groome tranportation vient nous cueillir à l'hôtel et nous conduit à l’aéroport d’Atlanta
Nous admirons dans le couloir d’accès aux portes d'embarquement les curieuses statues en marbre de plusieurs artistes.

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊