L'après midi nous visitons un autre site remarquable : le monastère suspendu de Hunyuan. Son caractère remarquable tient à son ancrage vertigineux à quelques 50 mètres au dessus de la rivière.
Sens unique obligatoire : il est indispensable de suivre le cheminement indiqué car tout croisement serait périlleux.
Le sommet Nord de la montagne sacrée du Wutai (Wutaishan) culmine à 3 058 mètres d'altitude. C'est l'une des quatre montagnes sacrées consacrées au bouddhisme et nous l'atteignons par une bonne route qui culmine à un premier col à 2 740 mètres (à mon altimètre).
La pluie s'est malheureusement invité et nous empêche d'admirer le paysage.
Wutai est une petite ville constituée d'un ensemble touristique et d'une série de monastères nichés au coeur de la vallée à 1 800 mètres d'altitude. C'est un lieu de pèlerinage pour les laïcs et les religieux qui viennent de tout le pays. Bien que la religion ait été déclarée "opium du peuple" par le gouvernement maoïste et que moins de 10% de la population soit considérée comme croyante, nous assisterons à des manifestations de dévotion dans ces différents lieux de culte : génuflexions, inclinaisons, offrandes de bâtonnets d'encens...
Un hôtel de bon confort nous accueille pour les deux nuitées à venir.
Parmi les nombreux monastères de Wutai, nous consacrons notre visite du matin au monastère du Dagoba Blanc qui est malheureusement en cours de réfection et donc entièrement recouvert de toiles.
Nous visitons d'autres temples mais leur souvenir finit par se brouiller et se mélanger : succession de pavillons habritant les chambrettes de moines, autels en forme de braseros exhalant des odeurs d'encens, bonzes et bonzesses en tenue lie de vin et châle jaune (comme des lamas tibétains) priant et déambulant...
Après le repas de midi, nos guides chinois essaient de nous dissuader de randonner jusqu'au monastère de l'Est au prétexte que le sentier est escarpé et glissant. Mais devant notre entêtement, ils s'inclienent et nous grimpons les 400 mètres de dénivelé qui nous permettent d'atteindre un temple situé à 2 800 mètres d'altitude.
Une légère brume, puis un brouillard persistant nous empêcheront de contempler le paysage, mais le bon chemin carrossable ne présente en réalité aucun caractère de dangerosité.
Le monastère lui-même est en pleine reconstruction et bien que sceptiques à l'égard de certains éléments de décoration, nous apportons notre contribution par une modeste offrande, puis sur le chemin du retour, nous nous faisons déposer à l'entrée du village et terminons à pied notre pélerinage.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊