Le temps de trajet annoncé pour aller en bus de Puerto Iguazu jusqu'aux Cataratas côté Brésilien est de 40' mais en réalité entre les attentes et coups de tampons nécessaires aux passages des frontières Argentines et Brésiliennes, il faut bien compter 1heure 30.
De ce côté, les possibilités d'accès aux chutes sont plus restreintes : un unique sentier long de 2 km mène à la Garganta del Diablo; mais le spectacle est vraiment impressionnant car la passerelle s'avance jusqu'à donner l'impression d'être au milieu des chutes.
Le public est en partie local (argentin ou brésilien ) ou, comme nous, de provenance plus lointaine mais malgré l'affluence pour se faire photographier ou se faire un selfie tout en se faisant copieusement brumiser, tout le monde reste courtois.
Le soir nous essayons un autre restaurant de Puerto Iguazu : Aqva.
Discipline et courtoisie : ces qualités nous ont d'emblée frappées en arrivant à Buenos Aires notamment. Les Argentins forment des files (des colas) à tout moment pour attendre le bus ou le taxi, pour tirer de l'argent ou prendre un billet d'entrée. Nul n'essaie de passer devant ou de s'inflitrer. Un esprit malveillant pourrait y voir une discipline acquise sous quelque régime militaire mais nous préférons apprécier ce calme et cette patience et y voir la marque d'une grande sérénité.
Au volant d'un véhicule, cependant il nous a semblé que cette courtoisie s'évanouissait quelque peu et qu'un tempérament plus impétueux (les origines italiennes , peut-être ?) pouvait se révéler dans la conduite de certains chauffeurs-chauffards : en tout cas il est recommandé d'être très prudent en ville, la priorité aux piétons même sur un passage protégé est loin d'être assuré.
Les bords de route sont propices à confection d'autels consacrés à différents saints plus ou moins reconnus par l'église.
Antonio Gil est un des plus répandus : les autels qui lui sont consacrés sont facilement identifiables à leur couleur rouge et aux drapeaux qui les entourent. Ce gaucho qui aurait vécu au XIXème siècle est un peu le Robin des bois local et il fait l'objet d'un culte important à en croire les nombreux autels en bord de route.
La Difunta Correa : c'est aussi une "sainte" locale très vénérée et faisant l'objet également d'un culte manifesté par des autels en bordure de route. Correa aurait en mourant sauvé son enfant et par la suite des miracles lui furent attribués.
Et bien sûr il y a Saint Expedit, patron des causes urgentes et que l'on rencontre aussi à la Réunion.
Les autorités cherchent
parfois à endiguer ces actes de foi qui ne sont pas toujours, environnementalement parlant, corrects car les pèlerins entassent des bouteilles d'eau en plastique au pied de l'autel improvisé pour que le "saint" ne souffre pas de la soif
? No sabemos...
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊