Proposition nous a été faite de grimper au petit matin les 54 marches d'un des minarets situé à l'angle du Registan d'où nous bénéficions d'une belle vue sur la ville. En redescendant nous en profitons pour visiter quelques salles de la Medresa profitant du calme du lieu. L'opération nous a coûté quelques 3000 soums par personne payables directement au fonctionnaire chargé de la surveillance des lieux qui partage la mâne avec d'autres collègues. Nos mollets et nos cuisses se souviendront pendant plusieurs jours de cette escalade, les marches du minaret n'étaient pas des plus confortables.
Puis nous retournons prendre un petit déjeuner avant d'entamer le programme de visites du jour : Mosquée Bibi Kanoun (l'épouse préférée) qui finit cependant défenestrée pour avoir accordé quelques privautés (un baiser) à l'architecte chargé de la construction de la mosquée.
Après le repas pris dans un restaurant proche de notre hôtel, nous partons en car jusqu'à l'observatoire d'Ouloug Beg. Celui-ci, petit fils de Tamerlan, a conçu un sextant qui lui permettait d'observer les étoiles et de se livrer à des calculs astronomiques fort précis. Le sextant de marbre resta enfoui pendant des siècles avant d'être retrouvé par des archéologues français.
L'ancienne cité d'Afrosyab n'est qu'une succession de tumulus mais c'était autrefois une ville importante grâce à l'alimentation en eau fournie par un dense réseau de canaux souterrains.
Au retour nous effectuons quelques emplettes en épices diverses (coriandre, poivre, safran local, sésame noir...).
Le soir diner dans un restaurant Ouzbèke avec une profusion de plats : salades, samous, fromage blanc, raviolis farcis, bouillon aux pois chiches, gâeau, pastèque et melon. Pour faire glisser le tout: un verre de vin (moyen) et une bière fraîche.
Au retour, nous prenons encore le temps bien que la chaleur soit intense de jeter un oeil sur le tombeau de Tamerlan constitué d'une magnifique dalle de jade.
Aznavour, notre jeune guide, a bu une vodka (il est pourtant musulman) ce qui le met fort en verve: il travaille comme guide pendant six mois de l'année, habite chez ses parents et va bientôt se marier mais ce qui semble le chagriner particulièrement est, qu'en tant que seul fils, il a une obligation morale de continuer à habiter avec ses parents avec son épouse.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊