Lever à 5 heures puis route en direction de la dépression du Danakil et du site du Dalol.
Nous redescendons en dessous du niveau de la mer dans une plaine où autrefois existait un lac. La chaleur est intense et génère des mini tornades de poussière.
Une courte marche nous permet d'accéder aux sources sulfureuses qui créent de magnifiques palettes de couleur jaune, verte, blanche: nous éprouvons quelques scrupules à nous aventurer au milieu de ces inflorescences soufrées qui craquent sous nos pieds, et que nous détruisons au passage … (il n'y a pas de sentier balisé).
Il semblerait que, outre la fréquentation touristique (certes encore modeste) qui le dégrade, le site voit sa dimension se rétrécir du fait de l'exploitation industrielle qui vient pomper la ressource en potasse.
Il fait une chaleur éprouvante et l'atmosphère soufrée est difficile à respirer.
Nous accédons ensuite à plusieurs autres "spots" : trou d'eau chaude, monolithe de sel. La mer Rouge est à quarante kilomètres à vol d'oiseau et le lac asséché est réputé être en connexion souterraine avec celle ci.
Retour en altitude jusqu'à Maqélé où la température redevient agréable; les maisons semblent mieux construites, parfois en pierres et nous apercevons quelques mosquées au lieu d'églises. Nous sommes en territoire Afar.
Nous avons le temps de faire le tour d'un pâté de maisons en guise de découverte de la ville. Nous observons diverses situations :
- un flic verbalise un véhicule en stationnement interdit : il procéde le plus naturellement du monde en enlevant la plaque d'immatriculation qu'il emporte après avoir déposé
un PV sur le parebrise
- des trottoirs en grande détresse mais d'immenses poubelles, un immeuble en construction, un lieu de convivialité, des jeunes se faisant cirer les chaussures,…
Puis nous nous réfugions dans la relative fraicheur du jardin d'un restaurant où nous dînons en attendant l'heure de rejoindre l'aéroport d'où nous devons décoller à 21 heures 30 en direction d'Addis Ababa avant de repartir dès le lendemain matin par un nouveau vol vers Lalibela.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊