Inscrits pour un voyage en Amdo (Tibet), notre voyage est annulé par le voyagiste Club Aventures. Nous nous sommes donc reportés sur celui-ci dont les dates de départ nous convenaient et dont la destination m'attirait depuis longtemps. La perspective de visiter le villes de la route de la soie sous une chaleur frisant les 40° ne penchait pas en faveur de ce voyage mais il fallait prendre une décision.
Après un premier voyage en TGV Marseille-Roissy nous récupérons nos billets pour un premier vol vers Moscou. L'Airbus 320 de l'Aéroflot est récent mais nous partons avec une heure de retard car nous attendons un groupe de passagers en correspondance.Cela raccourcit d'autant notre temps de transit à Moscou mais nous aurons tout loisir de visiter l'aéroport au retour car l'escale doit durer près d'une journée.
Deuxième vol en direction de Tajkent dans un avion toujours aussi bondé qui nous pose à 5 heures du matin à l'aéroport situé à quelques 5 kilomètres de la ville. Et c'est donc un peu ensommeillé que nous faisons connaissance de notre guide et des deux chauffeurs qui doivent nous accompagner pendant toute la partie ouzbèke, c'est à dire jusqu'à Khiva.
Le bus est surdimensionné pour notre groupe de neuf personnes : 7 femmes et 2 hommes. Deux couples et cinq indépendants.
Notre guide prénommé Aznavour nous annonce aussitôt le programme du jour : route vers Samarcande.
Entre deux soubresauts dus aux cahots de la route, nous somnolons accompagnés par les commentaires historiques et culturels que notre guide se sent obligé de nous lire.
La grande route à double voie se déroule, rectiligne dans la plaine. Tout autour la steppe est desséchée, pas de végétation, pas d'arbres. Nous roulons au milieu des champs de coton qui font l'essentiel de l'économie Ouzbèke et le malheur de la mer d'Aral.
Je ne retiens pas grand chose de ce trajet mais la conduite automobile ne semble pas trop périlleuse : bords de route dégagés de piétons et carrioles, et dans l'ensemble propres.
Sur le coup de onze heures nous atteignons Samarcande et sommes hébergés à l'hôtel Zarina bien situé à proximité de la ville ancienne et du Registan. Plus qu'un hôtel il semble que ce soit une maison de particuliers qui proposent leurs chambres aux touristes.
Quartier libre l'après-midi, nous partons en reconnaissance à travers les allées et ruelles à la recherche d'un marché que nous finissons par dénicher. L'activité y est calme et il est d'une propreté remarquable : légumes, pastèques et melons, fruits secs en quantité (raisins, amandes, cacahuètes, abricots et noyaux d'abricots.
Nous changeons de l'argent dans le grand hôtel de la ville et après une tentative d'embrouille de la part des charmantes demoiselles qui assurent la transaction, nous récupérons une pile impressionnante de billets. 1€ = 1 470 Soums
Après une brève visite à une mosquée située près du cimetière au nord de la ville nous faisons une escale face au Registan en sirotant une bière fraîche.
Dans la cour principale du Registan, une troupe de danseurs répète un spectacle prévu pour fêter les 2 750 ans de Samarcande. Le cadre est somptueux et devrait offrir un magnifique spectacle
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊