Fin crachin entre averses

La sortie de Münich est assez simple et nous devons nous accoutumer aux explications de notre road book qui nous semblent parfois un peu laborieuses alors que les indications sur le terrain sont finalement claires et bien indiquées.

Le long de l'Isar aux eaux plus boueuses que cristallines ainsi que vantées dans le dépliant touristique, nous pouvons visiter quelques lieux indiqués par le guide : un pont en bois, un monastère, une écluse également en bois, le retable baroque de l'église de Wolfratshausen.

Près du monastère de Schäftlau nous faison escale dans une Gasthaus attirés par l'offre du jour : des Pfifferlingen à la sauce crémeuse. Pour les non germanistes : les Pfifferlingen sont des chanterelles dont c'est la pleine saison...

La piste qui longe toujours la rivière traverse des espaces boisés qui, en temps normal, doivent être sympathiques mais nous paraissent pour l'instant fort humides. Enfin, c'est bon pour les champignons !

L'arrivée sur Bad Tölz est un peu plus sportive : quelques montées et descentes sur des chemins parfois gravillonneux que nous abordons prudemment.

Bad Tölz est, comme son nom l'indique, une ville thermale, dont les façades sont magnifiquement décorées de scènes généralement bibliques. C'est un véritable musée en plein air. Nous arpentons la rue principale pour admirer les fresques et rechercher un lieu de restauration.

Mieux vaut ne pas trop trainer, le service ferme tôt (8 heures) et les restaurants sont assez rares : le serveur de l'établissement ou nous trouvons pitance nous explique que ,d'une part les touristes sont assez rares et d'autre part nombre d'établissements sont fermés à la suite de la pandémie.

Puis nous retournons à notre hôtel l'Isarwinkel ou nous constatons, au moment de mettre nos batteries en charge, que, bien qu'ayant roulé quelques 65 kilomètres nous disposons encore d'une autonomie de 4 barrettes. Visiblement nous n'aurons pas trop à craindre de rester en panne d'énergie, même si l'étape a été plutôt plate.

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊