quelques uns de nos voyages
Pamplona-puerto d'Exauri
Réveil à huit heures et, heureuse surprise, il ne pleut toujours pas! le beau temps est même annoncé déjouant toutes les prévisions pessimistes du début de la semaine.
Nous descendons déjeuner dans le bar où les cuisiniers s'affairent déjà à la préparation des bocadillos, tortas y otras preparaciones. Pour nous ce sera deux cafés, deux pan con tomate et deux zumos de naranja. Nos vélos ont déjà été descendus par les dames de service !
La sortie de Pamplona pour rejoindre la NA700 via Arazuri est un peu plus laborieuse que l'entrée de la ville, mais c'est souvent le cas des sorties de ville. Cependant la plupart des artères de Pamplona sont bordées de voies cyclables ce qui est appréciable.
A partir de Exauri où nous buvons une limonade près du fronton, commence une longue montée jusqu'à un col culminant à 840 mètres en pente régulière mais constante (environ 8%) sur 7 kilomètres. La vue dégagée sur la plaine à notre gauche est fermée par des falaises sur notre droite, falaises ou semblent nicher des volatiles, des vautours peut être ?
Vers Salinas de Oro et Lizarra.
La descente sur Salina de Oros est nettement plus rapide.
Pendant que nous rechargeons nos batteries dans l'unique bistrot du village (el Granero), nous effectuons une petite visite de ce village qui n'a rien d'extraordinaire : la prospérité due aux exploitations de sel est passée (une seule exploitation survit semble t il).
Nous en profitons également pour déjeuner : ensalada mixta et ensalada de chopitos (petits calamars ou chipirones frits).
Nous partons restaurés et confiants dans notre autonomie ce qui nous permet de faire un aller -retour jusqu'au monastère cistercien de Iranzu situé sur un cul de sac au nord d'Abarzuza. Mais bien sûr le monastère n'ouvre qu'à 17 heures et il nous reste une dizaine de kilomètres avant notre étape à Lizarra.
Le lieu est cependant très beau au fond d'un cirque et la petite route pour y accéder ombragée bien que la végétation qui nous entoure soit maintenant plus méridionale que plus au nord est.
Nous trouvons rapidement l'hôtel Yerri situé sur l'avenida du même nom. Chambre propre, salle de bains moderne, l'hôtel dispose d'un parking fermé pour les vélos.
Lizarra/Estella
La ville s'avère accueillante et culturellement riche ; elle est construitr sur des collines escarpées, l'une d'entre elles s'appelle Le Puy avec une basilique moderne sans grand intérêt mais offre une belle vue sur la ville.
Lizarra se situe sur un des chemins de Compostelle : une auberge municipale de pélerins se trouve dans le casco antiguo calle de la Rua juste après un vieux pont emprunté par les marcheurs.
Nous ne visitons pas toutes les églises : San Pedro de la Rua, del Santo Sepulcro, mais admirons le portail d'entrée et l'intérieur de l'église San Miguel.
Après une halte dans un bistrot très fréquenté pour apprécier une bière et quelques olives, nous retournons dîner à l'hôtel.
Les hébergements et la question des vélos
les vélos étaient en sécurité
Tous les hôtels ont été reservés et chaque fois nous avons posé cette question cruciale : pouvons nous garer nos vélos électriques en sécurité dans l'hôtel ? la réponse a toujours été : "si, sin problema".
De fait, nous n'avons jamais été déçu, le garage a toujours été assuré même si cela fut parfois de façon parfois inattendue : à Pamplona, ce sont les employés de l'hôtel Bearan qui ont porté nos vélos en haut de l'escalier (fort raide) pour les ranger dans la buanderie et nous les ont redescendus le lendemain matin avec célérité. A Vitoria, dans l'hôtel Abba Jazz, la jeune préposée nous a expliqué sans se démonter que nous pouvions les monter avec l'ascenseur (certes en les tenant dressés) et les ranger dans notre chambre qui était fort spacieuse. Pour les autres hébergements, le garage était plus classique : un espace prévu dans le parking voiture ou même spécialement aménagé comme dans le Parador d'Argomaniz.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊