vers l'Aconcagua

en route vers l'Aconcagua

en route vers l'Aconcagua

Notre véhicule (loué chez Enterprise) est une Renault Twingo noire (ce qui n'est pas recommandé vu la chaleur et la poussière) dans laquelle nous peinons à infiltrer nos bagages. Nous regrettons déjà la Chevrolet

Nous prenons sans plus attendre la direction d'Uspallata et de la Route 7 qui monte progressivement vers la frontière chilienne.

L'entrée du parc de l'Aconcagua permet d'effectuer des randonnées plus ou moins longues : d'une heure ou moins à plusieurs jours et même d'effectuer l'ascension de l'Aconcagua qui est la plus haute montagne des Amériques (6 959 m), mais pour cela, il faut obligatoirement demander un permis (et redescendre avec tous les déchets produits pendant le trek dans un sac qui vous est remis au départ).

Nos ambitions sont plus modestes et nous nous contentons d'une randonnée d'une heure pour aller observer la faune locale et notamment les condors qui tournoient dans le ciel. Près d'une mare nous voyons deux gros volatiles blancs que nous ne pouvons bien identifier pas plus que le garde à qui nous les décrivons au retour.

Pour passer au Chili de nos jours, un tunnel traverse la montagne simplifiant considérablement le transit: nous grimpons par nostalgie les huit kilomètres de piste qui mènent au Cristo Redentor à 3 800 mètre d'altitude et qui permettaient il y a quelques dizaines d'années de franchir le col. Malgré le beau temps, le vent qui souffle au col rafraîchit nettement l'atmosphère.

Nous redescendons à Upsallata ou nous trouvons à nous héberger dans un hôtel (hotel Valle  Andino) qui aurait besoin de quelques travaux de réfection  et n'est pas d'un grand charme.

Deux volatiles non identifiés : peut être de jeunes aigles ?

Le cristo redentor à la frontière argentine-chili

La route d'accès au col du Cristo Redentor

La route d'accès au col du Cristo Redentor

Parc du Leoncito

dans le parc du Leoncito

dans le parc du Leoncito

La route vers le nord, d'abord asphaltée puis en ripio, nous permet de  nous rendre dans le parc du Leoncito. A l'entrée d'une quebrada ou coule une belle rivière, le gardien du parc nous informe des différentes possibilités de ballade pédestre qui en fait n'en font qu'une seule : un chemin de 3 400 mètres précisément, jalonné de panneaux pédagogiques,  permet d'accéder à une cascade tout en fournissant des explications sur la vie des paysans venus s'installer là il y a un siècle, cultivant et construisant des maisons en adobe grace à la présence d'eau toute l'année.

Nous sommes prévenus de la présence d'éventuels pumas (consigne :  se regrouper, faire de grands gestes, crier...) mais nous ne croisons pas de pumas seulement un jeune zorro (renard) qui semble un peu interloqué par notre présence.

A l'intérieur du parc se trouve également un observatoire qui date de 1960 mais fut inauguré seulement en 1987 (en raison des différents bouleversements politiques nous explique la jeune femme chargée de la visite). Si l'optique est inchangée, l'informatisation permet d'automatiser le mouvement et de simplifier les relations avec le chercheurs nationaux et internationaux. D'autres observatoires se sont progressivement installés sur des buttes environnantes avec l'accord des autorités argentines : brésiliens, polonais...

Barreal est un grand village  qui s'étire le long d'une route et de quelques pistes annexes (ici les cuadras ne font plus cent mètres mais plutôt cinq cents) et nous cherchons longuement un hébergement : les quelques adresses dont nous disposons sont fermées, certaines paraissent pourtant fort plaisantes (la posada Paso de Los Patos à 3 km au sud de Barreal par exemple).

Nous trouvons finalement à nous loger dans le complejo Rio de los Patos (ne pas confondre !) situé,lui, à 2 km au nord de Barreal. Il s'agit d'une estancia qui produit des pommes et en même temps loue des maisonnettes (des cabanas) situées autour d'une piscine et qui propose également des chambres simples avec cuisine et salle de bains communes. Tout est impeccablement propre (600 ps avec petit déjeuner). L'environnement est très agréable et à coté les lamas acceptent de poser pour une photo.

Le soir : un seul restaurant sur le trottoir de la rue principale : chez Felix, tout a fait correct.

Halte près de la cascade

Les lamas du complejo profitent de la production de pommes

Jeune renard peu farouche sur le sentier

Le triage des pommes à l'exploitation

L'observatoire du Leoncito

Le rio Los Patos derrière l'hôtel

Miscellas : vinas y bodegas

Un cru que nous avons apprécié : un saint Félicien !

Un cru que nous avons apprécié : un saint Félicien !

Comme dans tous les pays du monde, on peut boire des bières locales certaines de très bonnes qualités. Mais l'Argentine est surtout le premier producteur de vin en Amérique latine devant le Chili et exporte également une partie de sa production notamment vers les USA, la Grande Bretagne, le Canada et le Brésil.

La production se concentre notamment dans le piémont andin, autour de Mendoza et de San Juan (90% de la production), mais aussi autour de Salta (à Cafayate) et meme encore plus au nord en remontant vers la Bolivie. Nous avons vu des vignes et une exploitation près de Humahuaca à plus de 2 000 mètres d'altitude  !

Les principaux cépages sont le Malbec pour le vin rouge et le Torrontes pour le blanc. La qualité est parfois banale mais nous avons bu d'excellents Torrontes et un vin rouge de qualité à Cafayate.

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊