Vers Belo sur mer

Ce départ si hâtif est dû à la marée. Le port de Monrondova est situé dans un estuaire  donnant sur le canal du Mozambique, il nous faut donc partir en profitant du reflux.

Nous naviguons à bord d'une grosse embarcation à moteur qui nous mène en trois heures au port de Belo sur Mer situé plus au sud sur la côte.

Trajet sans problème mais dont je ne profite guère car je m'empresse d'avaler un Nautamine qui m'endort aussitôt.

Il fait très beau. Au loin la côte plate est bordée de cocotiers et de filaos.

Nous sommes hébergés dans des bungalows construits en palmes et bois de calmiflora, très joli bois exotique de couleur rouge assez semblable au teck.

Autour des bungalows, les filaos et les euphorbes maintiennent une ombre agréable et la chaleur est tempérée par le vent de la mer.

Nous déjeunons d'huîtres sauvages et de délicieux crabes en sauce armoricaine, sous la varangue d'un restaurant proche tenu par un Français. Le tourisme en est encore à ses débuts dans cette région car les conditions d'accès sont difficiles, mais certains pionniers semblent miser sur un développement rapide de l'activité touristique.

Balade en pirogue

Quartier libre pour l'après-midi.   Hubert le met à profit pour embarquer sur une chaloupe à balancier qui l'amène faire un tour dans le lagon puis dans la mangrove proche.

Pirogue vèzo

Pirogue vèzo

Pirogue à balancier

la mangrove

Tourisme culturel

les voiles sont parfois en mauvais état mais quelle belle allure !

les voiles sont parfois en mauvais état mais quelle belle allure !

Les pêcheurs de Belo, d'origine Vezo ( prononcer Vèz), se sont spécialisés dans la construction de boutres (goélettes), solides et élégantes constructions à deux mats en bois de calmiflora, assemblées selon les anciennes traditions uniquement avec des chevilles en bois. Le constructeur se fait payer au fur et à mesure de l'avancement des travaux, les chantiers avancent donc lentement et peuvent durer plusieurs années.

Ils construisent également des pirogues en bois de balsa .

Près du village, le bord de mer recueille   beaucoup de déchets amenés par la marée : noix de coco, morceaux de bois mais aussi reliefs de la « civilisation »…

L'ébauche d'un boutre

et d'une pirogue en balsa

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊