En raison d'un léger dysfonctionnement logistique, le camion attendu pour nous convoyer n'arrivant pas, nous disposons d'une bonne heure que nous mettons à profit pour visiter le village. Ruelles ensablées, maisonnettes entourées d'une palissade qui délimite un espace privatif toujours tenu très propre, minuscules échoppes vendant quelques cacahuètes, tomates ou autres légumes.
Les enfants sont en vacances car le rythme scolaire est calqué sur celui de la France : notre passage est donc pour eux un moment de distraction bien venu dans leur journée et ils n'entendent pas le laisser passer ! Hubert discute avec le jeune fils du gendarme local qui se prénomme Cyprien et présente ses camarades : Désiré, Célestin, Victorine...
La plage, ce matin, est toujours animée mais guère inspirante, la mer est en train de descendre et à plusieurs reprises, nous apercevons des enfants en train de faire leurs besoins en direct sur la plage.
Il faudrait sérieusement songer à améliorer les conditions d'hygiène locales en installant des toilettes publiques tout d'abord pour le bien de la population locale et ensuite avant d'envisager tout développement touristique.
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En définitive notre camion n'arrivant toujours pas, Mia notre guide affrete trois véhicules 4*4 qui ont connu des jours meilleurs mais semblent etre la seule possibilité, pour le moment, de sortir du village.
La piste est très ensablée et nos véhicules peinent à avancer. La végétation est de plus en plus épineuse et sèche : euphorbes, arbres pieuvre et de temps en temps un groupe de baobabs à l'allure massive .
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Sur le coup de midi nous arrivons à un restaurant situé sur un promontoire et les hôteliers nous improvisent un excellent repas à base de langoustes grillées et de frites le tout excellent.
Puis nous déménageons quelques kilomètres plus loin dans un hôtel le Manga (ce qui veut dire bleu d'où son autre nom le Blue
Lagoon) ou de confortables bungalows dominent plusieurs criques dont le sable et l'eau nous invitent à la baignade.
Hubert négocie une sortie en chaloupe : voiles
rapiécées, gouvernail erratique, l'embarcation offre plus l'espace à bord d'un dériveur de course que celui d'un outil de travail. Mais il est ravi 🙂
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Mia, notre guide local, s'est avéré d'une grande efficacité en toutes circonstances : c'est un vrai professionnel, compétent et dévoué, qui parle un excellent français et qui connaît bien son pays ce qui lui permet de répondre avec pertinence à la plupart de nos questions (même celles d'Hubert). Enjoué, aimable, il a su aplanir les petites difficultés logistiques inévitables dans ce genre de parcours à la fois un peu long en durée et éprouvant en termes de distance. Bref, nous lui avons décerné un satisfecit unanime.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊