Premiers aperçus de la Chine

La route vers Chengde (province du Hebeià traverse d'abord une zone en voie d'urbanisation : ensembles immobiliers en construction, zones résidentielles, et immeubles debureau. D'emblée la Chine apparaît à la hauteur de ses 8,2% (10% ?) de taux de croissance : un immense chantier visant à loger et (dans une moindre mesure ) à permettre de se déplacer à 1 milliard =00 millions de chinois (ce qui est -semble t'il - un chiffre, estimé, les recensements étant difficiles et peu fiables.

Un constat s'impose également à nos yeux, les régles de circulation restent celles d'un pays en voie de développement : dépassements périlleux et usage intensif du klaxon....Rien à envier au Guatemala ! (notre précédent voyage)

Découverte culinaire

Un premier restaurant dans la ville de Luanping ; le repas est abondant et correct : une multitude de plats arrivent presque simultanément sur la table dont le plateau central tourne et chacun se sert directement avec ses baguettes dans les plats. L'apprentissage est délicat et le résultat quelque peu aléatoire.

La route continue le long d'une rivière puis s'élève jusqu'à un col d'ou nous apercevons pour la première fois la Grande Muraille qui s'élance le long de la montagne.

Chengde

Chengde, notre ville étape (500 000 habitants)  s'étire le long d'un fleuve (ou plus vraisemblablement d'une rivière) et présente les mêmes caractéristiques que la banlieur de Pékin brièvement rencontrée à la sortie de l'aéroport : urbanisme en explosion mais, semble-t'il maîtrisé. Les projets sont terminés et ne donnent pas l'impression d'être dégradés avant d'avoir été achevés.

Les rues sont propres et dans certains quartiers populaires, la coutume de vivre dans la rue perdure, sans doute dûe à l'exiguité des appartements : les familles s'installent à la tombée du jour autour d'un brasero, dînent, jouent aux cartes ou à divers jeux, devisent et fument. On sent qu'une forme de vie sociale résiste face à de nouveaux modes de vie plus individuels induits par ces immenses ensembles immobiliers.

Le tabac n'est pas encore un sujet brûlant : les hommes fument beaucoup et surtout partout : hôtels, restaurants, bus...Le tabou ne les a pas encore atteints. En conséquence, les moquettes, les rideaux et les têtes de lits exhalent des odeurs peu agréables.

Des goûts et des couleurs....

Les chambres sont confortables mais le tape à l'oeil et le clinquant domine dans la décoration. L'hôtel Vailou ou nous logeons nous en donne un étonnant aperçu : un tableau (inspiré de David ?) représente ce que nous croyons identifier comme le combat des Horaces et des Curiaces et le plafond aligne une ribambelle de chérubins entourant une vierge à l'enfant.

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊