Yuangyang

Yuangyang accrochée à la colline

Yuangyang accrochée à la colline

Notre départ qui devait être très matinal pour profiter de la lumière du matin sur les rizières est retardé en raison de la pluie.

J’en profite pour aller observer l’animation des rues : les enfants qui achètent leur beignet avant de rentrer en classe, les vendeurs de soupe, les balayeurs de rues...La ville présente une architecture sans grâce mais est située dans une position dominante que malheureusement la brume nous empêche d’apprécier pleinement.

Nous sommes au cœur des plus belles rizières d’Asie : les miroirs du ciel. Mais en cette saison, le riz est presque mûr et les rizières ne ressemblent pas à de petits étangs qui justifient cette appellation. Le site n'en demeure pas moins magnifique et de nombreux photographes japonais, chinois et autres  stationnent stoïquement sur le bord de la route pour capter le moment magique ou le soleil éclairera les rizières.

Monument au travailleur des rizières

Petit matin à Yuangyang

Vendeurs de soupes

ethnies du Yunnan

Notre périple nous a amené au cœur des minorités ethniques chinoises qui se concentrent dans les montagnes du sud du Yunnan, tout comme elles se concentrent dans les montagnes du nord du Vietnam.

Quelques 52 ethnies qui représentent environ 3% de la population sont répertoriées en Chine dont une bonne vingtaine dans le seul Yunnan. Cette population, cultive la terre et notamment le riz dans des conditions très dures. Nous les avons croisés remontant des fardeaux de 40 kilos sur des chemins pentus et ce jusqu’à trois fois dans la journée. Ici ce sont les Hani qui ont sculpté la montagne en créant ces rizières en  «escaliers de géants » où l’eau fait l’objet d’une distribution collective.

Les femmes portent des costumes traditionnels : pantalons noirs ou bleus avec un liseré en bas, blouses à ouvertures sur le côté, petit chapeau plat brodé. Certaines rajoutent devant et derrière des tabliers brodés et des sortes de collerettes également brodées.

Randonnée dans les rizières

balade au milieu des rizières

Hôtel de standing

Notre hôtel domine la vallée. Les chambres, de conception récente, encadrent des patios en pierre et sont closes par de très belles portes décorées. En fait, ne subsistent sans doute de l’ancienne demeure que le porche décoré et surtout l’escalier central qui sera sans doute un obstacle rédhibitoire à toute invasion touristique car en deçà de toute norme de sécurité. Mais pour nous cet hôtel est parfait à condition de regarder où l’on pose ses pieds !

(NB : Hubert a fait une magnifique descente sur les fesses, heureusement sans dommage, de cet escalier central 🤭)

Village

Une  visite dans le village où est situé notre hôtel nous impressionne par la saleté ambiante : ruelles boueuses, maisons sordides devant lesquelles jouent cochons et enfants. Sur les toits plats des maisons, les femmes font sécher le riz, le mais ou les cacahuètes avant de les faire glisser dans un récipient par un trou pratiqué dans le toit.

Derniers commentaires

07.11 | 15:48

Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info

12.07 | 20:25

Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗

12.07 | 20:03

C'est le site de Yeha... 😊