Nous sommes logés dans un des meilleurs hôtels d'ABBA mais ne pouvons pleinement en profiter car à 7 heures du matin notre avion décolle pour Lalibella via Bahir Dar. C'est d'ailleurs une des critiques que nous avons tous émis auprès de l'organisateur local : prendre un vol direct de Maqalé à Lallibella et éviter ce détour inutile. Mais il semble que ce ne soit pas si simple !
Le petit aéroport de Lalibella se situe assez loin dans la plaine et le petit bus doit nous grimper jusqu'à la ville sur une route poussiéreuse et encombrée de piétons et animaux. A l'arrivée, il nous faut traverser le marché notamment aux chèvres pour déposer nos bagages dans notre hôtel bien nommé Cliffedge car situé tout au bord de la falaise et doté d'une vue imprenable.
Avant de nous lancer dans nos visites de l'après-midi nous déjeunons dans un restaurant du plat national que nous n'avons pas encore vraiment dégusté : l'Injera accompagné d'une sauce
le Wat et de légumes variés et/ou d'un peu de viande en ragout.
Nous atteignons le sanctuaire de la Sainte Croix : six églises monolithes de Lalibela creusées dans le grés rose et reliées pour certaines par d'étroits passages ou tunnels et qui se situent au nord de la rivière Yordanos (symbolisant le Jourdain)
Des âmes précautionneuses ont imaginé de recouvrir certaines églises d'une structure fixe arrimée par des solides ancrages et censée les protéger des intempéries. Malheureusement ce dispositif gâche nettement la perspective sans que l'on soit sûr de l'efficacité du dispositif.
Nous effectuons un parcours entre les différents lieux saints : Bieta Medani Alem, Golgotha, Maryam et bien sûr Bieta Ghiorghis. Outre les églises pieusement gardées par des prêtres ou diacres attentifs, des ermites vivent dans certaines infractuosités creusées dans le rocher.
Chaussés, déchaussés, épaules et tête couvertes, mais
sans chapeaux (!) : nous connaissons bien maintenant le rituel. Mais les tapis d'une rare saleté sous nos pieds nus me paraissent peu sympathiques.
Le soir, la ville est plongée dans l'obscurité par une panne et nous nous couchons donc tôt.
Derniers commentaires
07.11 | 15:48
Bonjour en 2017 vous avez écris:Mary Franklin (1842-1928), peintre née....qui a passé une vingtaine d'années en France, a connu l'arrière grand père et le grand père d'Hubert..notre musée cherche info
12.07 | 20:25
Merveilleux reportage et travail de titan ! Et donc merci a notre valeureuse Marianne pour ce morceau de bravoure🤗
12.07 | 20:03
C'est le site de Yeha... 😊