Le vol pour Dali dure 50’ et permet de survoler, à l’arrivée, le lac Erhai, qui est une véritable petite mer intérieure paraît-il très poissonneuse. Il est bordé à l’ouest par une chaîne montagneuse qui culmine à 4 000 mètres d’altitude.

Dali, notre ville étape, est constituée en fait de deux villes séparées de 14 kilomètres : la ville nouvelle Xiaguan, au sud du lac, et l’ancienne Dali où nous sommes logés dans un superbe hôtel.

{Un petit aparté pour signaler que depuis notre arrivée en Chine nous sommes entrés dans une phase différente de notre voyage : un peu moins de randonnées à pied, un peu plus de visites de ville et un confort hôtelier incomparable. Mais est-ce le plus important?}

Dali est une ville appréciée de longue date par les voyageurs et autres routards en provenance du Tibet, notamment en raison de son climat ensoleillé et sain, et du charme de ses rues sillonnées de canaux en plein air.

Un petit tour dans un marché où regorgent vannerie, épices, champignons et piments, une visite aux Trois Pagodes qui sont dues aux mêmes architectes que celles de Chang’an (Xian) puis l’après-midi nous nous promenons dans les rues piétonnes très animées de la ville.

L’ambiance est agréable, un peu baba cool, et le soleil très chaud en raison de l’altitude (environ 1 700 m) . Le soir nous allons assister à un spectacle de danse ethnique retraçant l’histoire de Dali. Très coloré, bien mis en scène et agréablement dansé, seule la musique trop forte et sans subtilité gâche un peu le plaisir. De manière surprenante, les spectateurs chinois, qui semblent pourtant avoir appréciés les chorégraphies, s’empressent de sortir alors même que les danseurs n’ont pas fini de saluer !

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